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VIDEO. Sa maison menace de s'effondrer à cause de vices cachés, elle fait part de sa colère

par Le Courrier de l'Ouest

Confrontée à des malfaçons et des infiltrations, Elodie Moulin ne peut plus vivre avec ses deux enfants dans la maison qu’elle a achetée il y a bientôt trois ans à Romans (Deux-Sèvres). Elle réclame de l’aide et réparation. « Je ne lâcherai jamais. » Assise à la table de camping déployée dans sa dépendance de fortune face à sa maison de 130 m² devenue inhabitable, Elodie Moulin serre les dents en regardant la pile de documents accumulés depuis bientôt trois ans. Se battre, cette ancienne secrétaire adjointe de la CGT à l’hôpital de Niort l’a longtemps fait pour les autres. Aujourd’hui, c’est pour elle mais « d’abord pour ses enfants » qu’elle « se défend comme une lionne » pour retrouver un toit décent au-dessus de sa tête et de ceux qui lui sont le plus chers.Confrontée à des infiltrations et des malfaçons depuis son entrée dans les murs, elle a dû se résoudre à quitter son logement le 8 avril 2024. Hébergée par des amis à Saint-Christophe-sur-Roc depuis un mois, Elodie Moulin a laissé ses enfants chez leur papa le temps de trouver un autre logement rapidement. « Le problème, c’est que je vis au-dessus de mes moyens à cause tous les frais engagés pour obtenir réparation devant la justice. Je continue de payer un crédit pour une maison que je ne peux plus habiter et je m’endette pour prouver que je suis victime, j’en peux plus. La simple expertise judiciaire m’a coûté 4 000 € et mon avocate me dit qu’il faudra encore tenir 3 ou 4 ans avant un procès. Mais la toiture ne tiendra pas aussi longtemps et moi non plus ».

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24 novembre 2024 - leparisien

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