VIDÉO. Risque d'escalade au Proche-Orient après une frappe sur le Golan occupé par Israël
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Deux jours après le tir de roquette qui a tué 12 enfants et adolescents sur le plateau de Golan, occupé par Israël, l’État hébreu promet de riposter « avec force » contre le Hezbollah, à qui il impute l’attaque. La communauté intensifie ses efforts pour éviter la contagion du conflit au Liban. Samedi 27 juillet, un tir de roquette a frappé un terrain de football à Majdal Shams, ville située sur le plateau du Golan. Ce territoire syrien est occupé illégalement par Israël depuis la guerre des Six jours, en 1967.L’attaque à la roquette a fait au moins douze morts, qui étaient âgés de 10 à 20 ans, et une trentaine de blessés. « Après l'explosion, l'apparence des enfants était choquante, confie Phares Al Wouli, habitant de Majdal Shams. J'ai vu que certains rampaient sur les mains tandis que d'autres essayaient de courir sur une jambe, j'ai vu des enfants couchés dans l'herbe. »Une attaque imputée au HezbollahD’après Israël et les États-Unis, la roquette a été tirée par le Hezbollah libanais, depuis une zone du Liban que l'organisation contrôle. « Nous savons exactement d'où la roquette a été lancée aujourd'hui, a déclaré le chef de l'armée israélienne. Nous avons examiné les restes de la roquette ici, sur le mur du terrain de football. [...] Il s'agit d'une roquette du Hezbollah. »Le Hezbollah, mouvement islamiste solidaire du Hamas et soutenu par l’Iran, a nié être à l’origine de ce tir meurtrier. De son côté, le gouvernement libanais, entraîné malgré lui dans le conflit depuis bientôt 10 mois, a condamné l’attaque.Selon l’armée israélienne, il s'agit de l'attaque contre des civils la plus meurtrière en Israël depuis le 7 octobre. Israël promet vengeanceAvec les nouvelles victimes de samedi, les violences entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont fait au moins 527 morts au Liban depuis le 8 octobre. Principalement des combattants, mais aussi plus d’une centaine de civils. Côté israélien, au moins 18 soldats et 24 civils ont été tués, selon l'armée.Ce lundi 29 juillet, Benyamin Netanyahu, le premier ministre israélien, est à Majdal Shams et promet de « frapper l’ennemi avec force ». La communauté internationale, très inquiète, multiplie ses efforts pour éviter un embrasement dans la région, alors qu’Israël mène actuellement des frappes dans le sud du Liban.
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