VIDEO. Revivez la folle journée du champion olympique Nicolas Gestin à Quimperlé
par Ouest France
Médaillé d'or en slalom canoë aux Jeux olympiques de Paris 2024, le céiste Nicolas Gestin est revenu sur ses terres, à Quimperlé (Finistère), samedi 17 août 2024. Une après-midi que n'oublieront pas les habitants, venus nombreux pour l'applaudir. Ce samedi 17 août 2024 à Quimperlé (Finistère), la journée de Nicolas Gestin, céiste médaillé d’or en canoé-slalom aux JO de Paris 2024, commence officiellement à la maison des associations. Rencontre avec les médias. Nicolas Gestin qui vient de vivre le tourbillon des JO, est de retour à la maison. À ses côtés pour le point presse, Michaël Quernez, maire de Quimperlé, et Arnaud Brogniart, son entraîneur olympique. La médaille d’or brille sur son tee-shirt rouge. « Oui, je suis un maire heureux, rigole Michaël Quernez. Nico revient et on va pouvoir fêter l’eau positivement. L’eau a marqué notre vie à Quimperlé. Et pas seulement à cause des inondations. Elle a aussi été un moteur de l’économie et a fait vivre les conserveries. C’est vrai qu’elle est parfois bouillonnante. »Des rivières au top pour le canoéUne eau bouillonnante, c’est top pour le canoé-kayak. C’est avec le CKCQ, canoé-kayak de la communauté de Quimperlé, que Nicolas Gestin a donné, à 7 ans, ses premiers coups de pagaie. Avec des professeurs qui s’appellent Pascal Marrec et Vincent Salmon. Des Roches du Diable à Saint-Maurice, l’Ellé et la Laïta n’ont aucun secret pour Nicolas Gestin. Il est rentré dans son pays natal le lundi 12 août 2024. Chez ses parents à Tréméven. Do you know Tréméven? Le kop du champion s’est fait un nom. « Un sportif du coin »« J’ai profité des jeux, un max, raconte le sportif. Je suis rentré HS, KO. C’est cool pour moi: les gens s’identifient à un sportif du coin qui s’est découvert une passion pour un sport avec le spot des Roches-du-Diable. Je sais que je peux me ressourcer ici. »Alors qu’il montait son projet, il a frappé à différentes portes pour trouver des sponsors. Et ils ont dit oui. Parmi les premiers, la communauté d’agglomération, la ville, des privés comme le Wagon-Lit, Ouest-conseil patrimoine, la Biscuiterie de Kemperle et bien d’autres. Aujourd’hui, Nicolas Gestin prend « le temps que ça redescende » et songe à se reposer avant d’attaquer deux coupes du Monde à la fin de l’année, en Italie et en Espagne. Pour la suite, il réfléchit, veux terminer sa dernière année de master. Partager la médailleS’il a « croqué les jeux » et « vécu plein d’expériences en accéléré », être champion, « ne change rien. Je ne me sens pas différent. J’étais bien dans mes baskets avant. Je suis bien dans mes baskets après. »Sa médaille d’or, il souhaite qu’elle soit « la médaille du partage. Je ne suis pas de ceux qui disent: j’ai fait ça tout seul. C’est la médaille de
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