VIDÉO. Réunion, marché, affiches à coller... On a suivi Sandrine Le Feur, candidate aux législatives en Finistère
par Ouest France
Depuis 2017, l'agricultrice en bio Sandrine Le Feur est députée de la 4e circonscription du Finistère, qui compte 52 communes, dont Morlaix. À 26 ans, elle était l'une des plus jeunes à entrer à l'Assemblée nationale avec la vague macroniste. Pour les élections législatives des 12 et 19 juin 2022, elle est candidate à sa succession, pour Renaissance, nouveau nom du parti LREM.Que fait-elle de ses journées ? Continue-t-elle à travailler dans son exploitation ? Pour découvrir le quotidien d'un candidat, nous l'avons suivie pendant une matinée, jeudi 2 juin 2022, lors d'une rencontre avec le Secours catholique de Morlaix et une distribution de tracts sur le marché de Plouigneau.Un projet de Sécu pour l'alimentationLa journée commence à Morlaix, par une rencontre d'une heure avec trois membres de l'association Secours catholique. Michel Floch, responsable de l'équipe, ainsi que Jeanne Lallouet et Yvette Prigent, ont invité tour à tour plusieurs candidats pour leur parler des personnes qu'ils aident. La député en profite pour leur présenter un projet qu'elle aimerait tester sur le territoire, si elle est réélue : la Sécurité sociale alimentaire. « On aurait une carte, comme la Carte Vitale. La viande et les légumes, français, bio ou pas, seraient remboursée par la Sécurité sociale de l'alimentation. Par contre, si vous achetez du soda, c'est à votre charge. »« Trois à quatre communes par jour »À 10 h 30, elle retrouve son suppléant, Éric Grall, maire de l'île de Batz, ainsi que Hervé Combot, un militant, sur le marché de Plouigneau, pour distribuer des tracts. « Il y a 52 communes sur la circonscription, donc on essaie de presque toutes les visiter, ce qui fait trois à quatre communes par jour. » « Une campagne très plaisante »« Le rythme des journées et des semaines est assez cadencé », reconnaît la candidate, qui ne travaille pas sur son exploitation agricole pendant la campagne. Est-il plus dur ou plus facile de faire campagne quand on est élue ? « Plus dure, je ne sais pas, mais cette campagne est très différente et aussi très plaisante. Elle ne ressemble pas du tout à celle de 2017, car j'ai une expérience à l'Assemblée nationale, du terrain et j'ai la chance que les gens me connaissent et me reconnaissent. »Tout le monde à la colleRetour vers sa voiture hybride. Sandrine Le Feur sort un pot de colle, un gros pinceau et une affiche de son coffre. Elle et son suppléant profitent de cette étape à Plouigneau pour en coller sur les panneaux électoraux. « Qu'on soit candidat ou militant, on est logé à la même enseigne : tout le monde passe dans les communes pour coller les affiches. »
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