VIDÉO. Retraites : le gouvernement Bayrou est-il déjà en danger ?

par Ouest France - La sélection de la rédaction

François Bayrou va devoir arbitrer. Lors de son discours de politique générale, demain, mardi 14 janvier 2025, le nouveau Premier ministre sera très attendu sur la question des retraites. Chaque camp politique à ses propres positions. De la Gauche aux Républicains et même au sein de la majorité présidentielle, le sujet divise profondément. Un véritable casse-tête pour un Premier ministre, qui joue déjà très gros. François Bayrou a donc rendez-vous à l’Assemblée nationale pour prononcer sa déclaration de politique générale ce mardi 14 janvier. Une date également inscrite à l'agenda de La France insoumise, pour le dépôt d'une motion de censure contre le nouveau Premier ministre. Alors pour éviter d'être renversé comme son prédécesseur Michel Barnier, François Bayrou négocie avec les différentes forces politiques, notamment à gauche sur le sujet sensible. Sauf que trop bouger sur cette question pourrait aussi avoir pour effet de braquer la droite et les macronistes. La « suspension » à gaucheDu côté de la gauche, on demande la « suspension » ou « l’abrogation » de la réforme des retraites. En signe de leur volonté d’ouverture, les socialistes ont un peu tempéré leurs ambitions puisqu’ils ne réclament plus que la « suspension ». La réforme qui prévoyait le report de l'âge légal à 64 ans serait alors mise sur pause pendant six mois, le temps de trouver un compromis. Le texte avait été adopté en 2023 par un 49.3 malgré des semaines de contestation sociale.La macronie est plus ou moins ouverteDe son côté, la macronie est plus ou moins ouverte pour ré examiner le texte de la réforme des retraites. Une décision qui peut surprendre puisqu'il avait été défendu par les macronistes. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a affirmé sur France Inter « ne pas être opposée par principe » au fait d’« arrêter » brièvement la réforme des retraites pour en « rediscuter », la qualifiant « d’injuste ». « Si nous parvenons à avoir un système qui permet de beaucoup mieux corriger ces inégalités-là, je signe tout de suite », a-t-elle encore expliqué. Mais cet avis n’est pas partagé par tous. L’ancien Premier ministre Edouard Philippe estime qu’une suspension de la réforme des retraites serait « une mauvaise idée

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