VIDÉO. Retour sur le tournoi de la "Belle Epoque", le tennis comme dans les années 1920, à La Baule
par Ouest France
Ce dimanche 6 août, à l’occasion du tournoi « La Belle Époque », une centaine de Baulois, vêtus d’un dress-code blanc rigoureux, ont tapé quelques balles au Garden Tennis Club, à La Baule. En essayant de revivre le tennis d’il y a un siècle. Sous un air de « Singin’in the rain », dans les enceintes du Garden Tennis Club, la paire Franck Louvrier-Amélie Oudéa-Castéra affronte le double mixte Sarah Pitkowski-Julien Benedetto. Chapeau vissé sur la tête, robe blanche mi-longue et raquette en bois dans les mains, la ministre des Sports, ancienne 250e mondiale, envoie de nombreux passings, sous le regard ébahi de plusieurs centaines de spectateurs. « C’est le sport qu’on aime, de glisser sur cette terre battue et de se remémorer certains moments passés », souligne à la fin du match, Amélie Oudéa-Castéra."Des personnalités nous rendent visite"Si ce match de gala a suscité l’engouement au Garden Tennis Club, grâce à la présence d’invités de renom, c’est parce que le tournoi « La Belle Époque » est aujourd’hui devenu un incontournable du paysage baulois chaque été. « J’ai créé ce tournoi depuis 2009, et depuis de nombreuses personnalités viennent nous rendre visite chaque année, comme Stéphane Plaza ou Henri Leconte. C’est un tournoi unique, aucun autre ne nous ressemble en France », indique Jany Latimier, fondatrice et présidente du tournoi « La Belle Époque ». « Un évènement unique », pour le maire de La Baule, Franck Louvrier.Un dress-code rigoureuxPour sa quinzième édition, « La Belle Époque » ne rogne pas avec ses règles, avec un dress-code rigoureux : pantalon blanc, chemise ou polo blanc et béret pour les hommes ; jupes ou robes longues, chemisier blanc avec chapeau pour les femmes. « C’est très strict, si un participant ne respecte pas le dress-code, il ne peut pas jouer », précise Jany Latimier. Aucun écart n’est accepté, et chaque joueur essaye d’apporter sa touche personnelle sur sa tenue. « C’est un clin d’œil à l’élégance, la tradition et la bienséance », indique Franck Louvrier.
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