VIDÉO. Religions : Lourdes, sinistrée par le Covid-19, prépare l’avenir
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Lourdes et son sanctuaire s’apprêtaient à vivre une année 2020 marquée par un nombre de pèlerinages et de visiteurs en hausse. Deux ans après la pandémie de Covid-19, qui s’est traduite par une catastrophe économique pour la deuxième ville hôtelière de France, le « malade », mis sous perfusion des aides de l’État, se remet avec difficulté. Les boutiques et les hôtels ont progressivement rouvert. Si Lourdes donne l’impression de « revivre » aux visiteurs, heureux de retrouver le sanctuaire, la période reste difficile à négocier en l’absence d’une franche reprise des voyages de groupe depuis l’étranger. Un modèle qui assurait jusqu’à présent sa fortune depuis toujours. Les pèlerins, heureux de retrouver le sanctuaire, sont moins nombreux à prier devant la grotte des apparitions et les processions aux flambeaux, organisées chaque jour, sont plus clairsemées. La visite d’Emmanuel Macron le 16 juillet, et les aides qui en découlent ont permis « de mettre en musique » la transformation lancée par le maire, Thierry Lavit, un soignant élu avec 60 % des suffrages en 2020. Rénovation du « pont François » baptisé en l’honneur du pape, création d’un centre des congrès, amélioration des accès… Le Plan avenir Lourdes lancé pour redynamiser la ville affiche budget de 100 millions d’euros pour financer cent projets. Le « redéploiement économique de Lourdes passera par la dimension spirituelle », affirme de son côté Mgr Olivier Ribadeau-Dumas, recteur du sanctuaire. Achevant un mandat de trois ans marqué par la crise du Covid-19 et une fermeture historique de ce quatrième lieu mondial de pèlerinage marial, prévoit d’investir de son côté 50 millions d’euros au cours des dix prochaines années pour améliorer l’accueil des visiteurs et des malades.
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