VIDEO. Régis Lecomte, chef du Dauphin au Breuil-en-Auge, a servi la reine d'Angleterre : il se souvient
par Ouest France
En 1987, Régis Lecomte était le chef renommé de l’auberge Le Dauphin au Breuil-en-Auge (Calvados) quand on lui a annoncé la venue de la reine d’Angleterre pour le déjeuner. Un moment qu’il n’a jamais oublié.Retour en mai 1987. À l’époque, Régis Lecomte est un jeune chef qui sera bientôt étoilé. Alec Head, le célèbre entraîneur du haras du Quesnay, y vient déjeuner régulièrement. « Il m’a appelé un jour pour me prévenir qu’il aurait sans doute une surprise pour moi ! » Quinze jours avant ce début du mois de mai, le nom de l’invitée surprise lui est enfin donné : c’est Elizabeth II qui sera à sa table pour un déjeuner privé. « Je n’ai rien changé à mes habitudes, confie Régis Lecomte. Le matin, je suis allé à Trouville chercher mon poisson. »Elizabeth II arrive, accompagnée de la famille Head. Douze personnes sont dans la salle du restaurant et 50 autres, du service d’ordre et de la garde rapprochée, dans la salle annexe. « J’ai pris la commande comme je l’aurais fait pour n’importe quel autre client. » La reine privée de dessert Régis Lecomte se souvient avoir préparé un velouté glacé aux truffes et un sorbet d’asperges en amuse-bouche. Puis, la Reine passe directement au plat principal, en choisissant un Turbot. « Il n’y a pas eu de dessert, le protocole l’interdisait. » Le tout accompagné « d’un grand bourgogne blanc ». Au moment du départ d'Elizabeth II, Régis Lecomte décroche un tableau du mur, « une peinture représentant des chevaux d’un peintre local, Claude Mir ». Et, fait rarissime, en remerciement, la Reine accepte de dédicacer le livre d’or de l’auberge.
Vidéo suivante dans 5 secondes
Autres vidéos
Le suicide d'un conducteur de TGV, à l'origine des retards lors du réveillon de Noël
25 décembre 2024 - leparisien