VIDÉO. Réchauffement climatique : la Bretagne deviendra-t-elle un refuge contre les canicules ?

par Ouest France - La sélection de la rédaction

L'été 2021 aura vu de nombreuses vagues de chaleur s'abattre sur des endroits aussi nombreux qu'inhabituels : d'un dôme de chaleur au Canada à une canicule en Irlande, le réchauffement climatique se fait de plus en plus ressentir sur les records de température. La France ne sera pas épargnée dans les années à venir. En 2020, Météo-France avait notamment publié un rapport sur le sujet, prévoyant des pics de chaleur à plus de 40°C sur la majorité du territoire. Parmi ces scénarios, la Bretagne semble toutefois être la région la moins touchée. Le réchauffement climatique transformera-t-il la Bretagne en nouvelle Côte d'Azur ? Un territoire entouré d'eauBien que le Finistère ait récemment connu des records de température, la Bretagne reste relativement épargnée des pics de chaleur, contrairement aux autres régions. Cela s'est vérifié lors de la canicule de 2019, une des vagues les plus chaudes de l'histoire de l'Hexagone. Et ce privilège devrait durer : selon les prévisions de Météo-France, la Bretagne serait l'une des régions les plus fraîches dans les étés à venir.  Une carte publiée par l'établissement, en partenariat avec le Parisien, prédit notamment 44°C à Paris lors d'une canicule en 2050, contre 32°C à Brest. L'Hexagone serait scindé en deux zones, celles dans les terres avec des températures très fortes, et celles côtières, bénéficiant de la fraîcheur marine. La Bretagne dispose d'ailleurs d'un double avantage : « C'est un territoire qui est entouré d'eau, avec la Manche, une mer assez froide, et le Sud-Atlantique qui reste encore tempéré, résume Franck Baraer, climatologue à la station Météo-France de Rennes. Dès que le vent vient de la mer, la Bretagne subit très peu de vagues de chaleur. »D'autres conséquences du dérèglement climatiqueLa région, longtemps raillée pour son temps pluvieux, pourrait donc devenir un îlot de fraîcheur prisé des touristes. Une tendance qui s'est vérifiée lors des étés 2018 et 2019. Lors de ces deux périodes très chaudes, la Bretagne a, à chaque fois, gagné des touristes par rapport à l'année précédente. Si la Bretagne semble davantage préservée de ces vagues de chaleur, cela ne la protège pas pour autant des autres conséquences du réchauffement climatique, comme la sécheresse, le gel ou la montée du niveau de la mer. La Bretagne devra dans tous les cas, s'adapter. 

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