VIDÉO. Quelques heures avec des tondeurs de moutons près du Mont-Saint-Michel
par Ouest France
Yannick Frain, éleveur de brebis AOP de prés-salés du Mont-Saint-Michel, a organisé la tonte de ses bêtes, jeudi 30 mai 2024. Installé à Roz-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine), il a fait venir des spécialistes du Grand Ouest, qui maîtrisent la pratique à la perfection. À quelques kilomètres du Mont-Saint-Michel, à Roz-sur-Couesnon (Ille-et-Vilaine), 470 moutons de prés-salés de Yannick Frain, un élevage AOP, se refaisaient une beauté, jeudi 30 mai 2024. Comme chaque année au printemps. Mais cette tradition n’a rien d’un rituel esthétique. « C’est indispensable pour le bien-être et la santé de l’animal. Il faut que ça soit réalisé une fois par an à intervalles réguliers », indique Adèle Lemercier, 34 ans, entre deux coups de tondeuses. Elle est accompagnée ce jour-là, par deux autres professionnels, Rosalie Mallet et Pierre-Alain Demierre, dit « Kiki ». Et de préciser : « C’est mieux si le bétail est un peu à jeun. Ça permet d’avoir une panse moins pleine, de diminuer la pénibilité et de participer à son confort. » Un métier très physique : « Les bêtes pèsent entre 60 et 80 kg pour une brebis, et entre 80 et 90 kg pour un mâle », indique l'éleveur.Une laine qui n'est pas destinée au tricotLa laine de ses brebis (entre 1,5 et 2 tonnes chaque année) n'est en revanche pas destinée au tricot. Pourquoi ? « Parce qu’on est en bord de mer, la laine de prés-salés est médiocre. À cause des embruns et de sable. » Elle partira, avant la mi-juillet, chez un grossiste du sud Manche. « Chez Philippe et Ludovic Labbé. Il n’en existe que cinq en France, qui se partagent 90 % du marché français. »
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