VIDÉO. Quatre interpellations lors d'une énième opération Place nette à Saint-Nazaire

par Ouest France

Pour la onzième et dernière opération Place nette à Saint-Nazaire, les policiers ont ciblé le quartier Méan-Penhoët, ce jeudi 18 avril. Des effectifs de la compagnie départementale d'intervention de Nantes et un chien spécialisé dans la recherche de stupéfiants ont complété le dispositif. Quatre personnes en situation irrégulière ont été interpellées et conduits au commissariat pour des examens administratifs. « La drogue est souvent cachée sous les tôles du gymnase. » Habituée des lieux, la capitaine de police Rachel Beillon transmet ses connaissances au maître-chien venu de Vannes (Morbihan). Ce dernier oriente dans ses recherches la jeune Malinoise, Saya, 4 ans, formée spécialement dans la recherche de stupéfiants. L'unité canine, tout comme des policiers de la Compagnie départementale d'intervention venus de Nantes, a épaulé, ce jeudi 18 avril, les policiers locaux dans le cadre de la onzième et dernière opération dite Place nette dans la cité navale. Celle-ci a démarré en début d'après-midi. Après La Bouletterie, il y a une semaine, c'est le quartier Méan-Penhoët, situé à proximité des Chantiers de l'Atlantique, qui est ciblé. Un trafic de stupéfiants a fait son apparition à partir de l'automne 2022 générant des troubles à l'ordre public et un sentiment d'insécurité chez les habitants.Des personnes en situation irrégulière interpelléesCe jeudi après-midi, aux alentours des Halles de Penhoët, il n'y a pas foule. La laverie, un des points sensibles du trafic, est désert. Quelques clients profitent du soleil pour siroter un verre en terrasse. À quelques mètres, dans une rue voisine, les forces de l'ordre ont contrôlé et interpellé quatre personnes en situation irrégulière. Elles ont été transportées au commissariat de police pour y passer un examen de situation administrative. Lire aussi : ENQUÊTE. « Place nette XXL » à Nantes : un coup de com’ ou un vrai coup porté au trafic de drogue ?Côté stupéfiants, chou-blanc. Les cachettes habituelles de produits stupéfiants sont vides. « Les dealers s'adaptent car, au bout d'un moment, ils savent que l'on sait où chercher », indique la capitaine Rachel Beillon. Malgré cette absence de saisie, le sous-préfet préfère voir le verre à moitié plein : « Le spectre des opérations

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