VIDÉO. Procès des assistants parlementaires du RN : un moment à haut risque pour Marine Le Pen
par Ouest France - La sélection de la rédaction
L’ex-présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, comparait avec 24 autres prévenus devant le tribunal correctionnel de Paris jusqu’au 27 novembre. Ils sont soupçonnés d’avoir détourné des fonds du Parlement européen pour payer des salariés du parti. Un procès aux lourds enjeux pour Marine Le Pen, qui pourrait voir son statut de candidate à l'élection présidentielle invalidé. Le procès des assistants parlementaires européens du Rassemblement national s’est ouvert ce lundi 30 septembre, à Paris. Et c’est un procès à très lourds enjeux pour le parti d’extrême droite, et notamment pour Marine Le Pen. On vous explique pourquoi.En tout, 24 personnes sont jugées lors de ce procès, ainsi que le parti Rassemblement national en tant que personne morale, pour « détournement de fonds publics », « recel » de ce délit, ou encore « complicité ».Un système de financement indûEn fait, ils sont soupçonnés d’avoir participé à un système qui visait à financer des dépenses du FN, et ce, grâce au Parlement européen, entre 2004 et 2016. Et ce, en embauchant des salariés du parti en tant qu’assistants parlementaires européens, mais sans changer leurs affectations.Ce serait notamment le cas de Thierry Légier, garde du corps de Jean-Marie Le Pen, de 1992 à 2010, puis celui de Marine Le Pen. Sauf que Thierry Légier est également enregistré comme assistant parlementaire de Marine Le Pen en 2011, alors qu’elle est députée européenne et présidente du parti. En fait, ce que soupçonne la justice, c’est que le salaire du garde du corps soit versé uniquement par le Parlement européen, et non par le parti.Marine Le Pen, figure centrale du procèsAlors, c’est plutôt malin, et ça permet de faire des économies. Mais c’est illégal, selon Nathalie Devillier, experte de la Commission européenne. Pour les magistrats instructeurs, Marine Le Pen « apparaît comme l’une des principales responsables du système mis en place alors qu’elle avait été avisée de la nécessité de soulager les finances du FN, par son trésorier », Wallerand de Saint-Just. Ce dernier lui indique notamment dans un message daté de 2014 et cité dans la procédure, que les dépenses du parti dérapent. Et ajoute : « N
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