VIDÉO. Présidentielle : le premier tour de la présidentielle à Quimperlé
par Ouest France
Quimperlé, le dimanche 10 avril 2022, à l'espace Benoîte-Groult. Pendant toute la journée, Quimperloises et Quimperlois sont venus voter. Ils étaient 6 912 sur 8 919 inscrits. Parmi les électeurs qui se sont déplacés, 106 ont choisi de voter blanc et 43 bulletins ont été déclarés nuls.Alors que la plupart des bureaux de vote quimperlois comptabilisent encore les votes, la télévision diffuse la première estimation. Il est 20h. Emmanuel Macron (En marche) est donné en tête, suivi de très près par Marine Le Pen (Rassemblement national), puis par Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise).Dans le hall de l'espace Benoîte-Groult, Michaël Quernez, maire de Quimperlé, ainsi qu'Erwan Balanant, député MoDem de la 8e circonscription Quimperlé-Concarneau, regardent ces chiffres nationaux tombés. Près d'une heure plus tard, ce sont les résultats des dix bureaux de vote de Quimperlé qui s'affichent sur écran géant.Emmanuel Macron s'assure de 28,76% des suffrages exprimés; Jean-Luc Mélenchon est à 25,24% puis Marine Le Pen à 19,25%.Suivent ensuite Yannick Jadot (Europe écologie-Les Verts, 5,35%), Eric Zemmour (Reconquête, 4,69%), Valérie Pécresse (Les Républicains, 3,68%), Jean Lassalle (Résistons, 3,39%), Fabien Roussel (Parti communiste français, 3,05%), Anne Hidalgo (Parti socialiste, 2,75%), Nicolas-Dupont-Aignan (Debout la France, 1,82%), Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste, 1,24%) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière, 0,78%).Des résultats qui, comparés au premier tour de 2017 à Quimperlé, montrent une progression des trois premiers candidats arrivés en tête, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen et surtout une nouvelle chute du parti socialiste dans un territoire traditionnellement de gauche. De quoi ébranler le maire PS de Quimperlé, Michaël Quernez, également vice-président du conseil régional de Bretagne. Quant aux résultats nationaux qui placent Emmanuel Macron et Marine Le Pen dans un mouchoir de poche, ils inquiètent aussi le député MoDem Erwan Balanant, candidat à sa propre succession à l'Assemblée Nationale.
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