VIDÉO. Présidentielle : entre guerre et Covid-19, récit de la campagne
par Ouest France - La sélection de la rédaction
À l'approche du premier tour de l'élection présidentielle, les candidats ont multiplié les meetings et les apparitions médiatiques pour tenter de convaincre, à l'issue d'une campagne qui a eu du mal à s'imposer face à la crise sanitaire d'abord, et face à la guerre en Ukraine ensuite. Retour sur cette présidentielle un peu timide.En septembre, malgré la victoire de Yannick Jadot à la primaire écologiste et les déclarations de candidatures d'Anne Hidalgo et d'Arnaud Montebourg, qui s'ajoutent à celles de Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Fabien Roussel, la campagne est au ralenti.Dans le monde politique, une question est sur toutes les lèvres : Éric Zemmour sera-t-il candidat ? Durant près de 3 mois, le polémiste d'extrême-droite écume la France pour vendre son livre dans des réunions publiques à l'allure de meetings sans jamais trancher. Jusqu'à l'annonce de sa candidature, le 30 novembre. Le congrès des Républicains, organisé quelques jours plus tard, consacre Valérie Pécresse. À gauche, on s'inquiète de la possibilité de ne pas être au second tour. La Primaire populaire, un collectif citoyen, tente d’organiser une investiture pour désigner un candidat unique et éviter la dispersion des voix. Au bout du compte, il y aura une candidate de plus à gauche : Christiane Taubira. L'ex-ministre de la justice renonce finalement le 2 mars, faute de parrainages.La guerre en Ukraine bouleverse la campagneL’invasion de l’Ukraine par la Russie, et les semaines de tension qui précèdent retardent l’entrée en campagne d’Emmanuel Macron. Pas de quoi gêner le candidat qui ne souhaitait pas débattre avant le premier tour. Mélenchon, Le Pen et Éric Zemmour, eux, sont attaqués sur leurs positions passées vis-à-vis de la Russie. Mais si chacun d’entre eux condamne l’invasion russe, au sujet de l‘accueil des réfugiés ukrainiens, Zemmour est plus ambigu. Avec la guerre, les questions internationales s’invitent dans la campagne, mais c’est rapidement la question du pouvoir d’achat qui devient centrale. Chaque candidat y va de ses propositions, tandis que le gouvernement met en place une réduction de 15 centimes par litres de carburant. La question des retraites anime aussi la fin de campagne. L’élection présidentielle n’aura finalement réussi à s’imposer face au reste de l’actualité que dans les toutes dernières semaines de mars. Coincée entre l’épidémie de Covid et la guerre en Ukraine, la campagne a finalement souvent semblé secondaire.
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24 novembre 2024 - leparisien