VIDÉO. Présidentielle : Emmanuel Macron a tenu son premier et unique meeting
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Le président-candidat Emmanuel Macron a galvanisé ses troupes samedi 2 avril 2022 lors d'un meeting géant près de Paris. Devant plus de 30 000 personnes, Emmanuel Macron a notamment évoqué le pouvoir d'achat, amputé par une inflation galopante et au centre de la campagne, promettant « dès cet été » le triplement de la « prime Macron » pouvant aller « jusqu'à 6 000 euros, sans charge ni impôt ».Après un début de campagne à minima, c'est le premier grand meeting et probablement le seul avant le premier tour du 10 avril, pour « convaincre, pour mobiliser » avec « un projet de progrès, d'indépendance, d'avenir pour notre France et pour l'Europe », a-t-il lancé sur la scène de l'Arena à Nanterre (Hauts-de-Seine), la plus grande salle couverte d'Europe.Lire aussi : Présidentielle. Ce qu’il faut retenir du premier et unique meeting d’Emmanuel MacronPrésentation de son programme Il a mis l'accent sur deux domaines impactés de plein fouet par la pandémie de Covid-19, l'éducation car « l'ascenseur social reste encore trop en panne » et la santé, un domaine « où nous devons aller plus loin », rendant hommage aussi bien aux corps enseignants, les « artisans de la République » qu'aux personnels de santé, qui doivent faire face à « l'épuisement ». Emmanuel Macron est revenu sur ses promesses de baisse des impôts et de retour au plein emploi tout en précisant sa proposition de réforme du RSA liant cette aide à une activité « d'insertion » de 15 à 20 heures par semaine, qui avait été très critiquée par ces adversaires, tant à gauche qu'à l'extrême droite. Il a de nouveau défendu le recul de l'âge de la retraite à 65 ans, une promesse également sous le feu des critiques. « Ne croyez pas ceux qui vous expliquent qu'ils feront la retraite à 60 ans ou à 62 ans, (..) et que tout ira bien, ce n'est pas vrai », a-t-il martelé, visant clairement Marine le Pen.Évoquant à plusieurs reprises la guerre en Ukraine, qui marque le « retour du tragique dans l'Histoire », le candidat Macron a souligné qu'il n'était pas de ceux « qui attisent les peurs et cherchent des bouc-émissaires, cela ne sert à rien ».
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