VIDÉO. Présidentielle : de nombreux candidats n'ont toujours pas leurs 500 parrainages
par Ouest France - La sélection de la rédaction
La quête des parrainages se poursuit. Les candidats à la présidentielle ont jusqu’au 4 mars pour recueillir les 500 signatures pour voir leur candidature validée par le Conseil constitutionnel. Mais à l’approche de l’échéance, certains prétendants à l'Élysée, potentiellement qualifiés pour le second tour, peinent à rassembler les 500 signatures. Alors que seulement six candidats sont actuellement assurés de pouvoir se présenter au suffrage des Français, les appels aux élus se multiplient sur les réseaux sociaux.Les candidats se trouvent dans l’obligation de revoir leurs priorités. Ils se concentrent désormais sur la recherche de parrainages au détriment de la campagne. Éric Zemmour vient d'annuler un déplacement prévu la semaine prochaine à La Réunion. Marine Le Pen a mobilisé les dirigeants de son mouvement pour du démarchage.Le 22 février, Jean Castex a appelé les élus à « apporter leurs parrainages » aux candidats à la présidentielle. Pour le Premier ministre, une telle démarche « n'est pas automatiquement synonyme de soutien politique ». Le Premier ministre a par ailleurs indiqué qu'il allait recevoir jeudi matin l'ensemble des associations d'élus locaux, ainsi que les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat. Objectif : évoquer ensemble cette situation dans le respect de la liberté de chacun, « parce qu'il y a un sujet profondément démocratique ».De nombreux candidats en recherche de parrainages souhaitent une réforme du système. Certains proposent que 150 000 signatures de citoyens soient nécessaires, tandis que d'autres souhaitent que le choix des maires ne soit pas rendu public.François Bayrou avait annoncé le 10 février dernier la création d’un site proposant aux maires de parrainer les candidats, à condition que ces derniers « atteignent 10 % dans les sondages ». Le collectif « Notre Démocratie » compte aujourd’hui quelque 80 parrainages d’élus. Ceux-ci « se déclarent » disponibles pour parrainer ceux qui sont « menacés d’être empêchés » de participer au scrutin. « Signer pour un candidat ça ne veut pas dire qu’on le soutient ». « Nous avons trois candidats majeurs de cette élection au-dessus de 10 % et même, qui atteignent 15 %, ce qui veut dire 4 ou 5 millions d’intentions de vote qui n’ont pas les parrainages », a de nouveau souligné l’ancien ministre ce lundi 21 février.
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