VIDÉO. Présidentielle au Venezuela : Maduro, pourquoi tant de règne ?
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Précipité au pouvoir à la mort de son mentor, Hugo Chavez, Nicolás Maduro préside un pays au bord du gouffre dans l’autoritarisme et la négation de tous les principes démocratiques. Il revendique sa victoire pour un 3ᵉ mandat, malgré les nombreuses contestations. Retour en vidéo sur 10 années de présidence houleuses. Contrairement à Hugo Chavez, le chauffeur de bus de Caracas n’a jamais incarné une figure de héros aux yeux de sa population. Alors pour se maintenir au pouvoir, depuis 2013, il a transformé sa présidence en régime autoritaire. Sous le mandat de Maduro, les détentions des opposants, leur disparition même, le musellement de la presse, la répression des manifestations dans le sang ont illustré la disparition des derniers traits démocratiques du pays.Des élections opaques Sa principale opposante, l’ultralibérale Maria Corina Machado, a été déclarée inéligible par la Cour Suprême. Une dizaine de ses proches ont été arrêtés ces derniers mois. Seul Edmundo Gonzalez Urrutia, un ancien ambassadeur et politologue, beaucoup moins populaire que Maria Corina Machado, avait été autorisé à se présenter. Mais le rejet de Maduro est désormais partagé par un grand nombre de vénézuéliens, l’opposition a surfé sur une immense vague de popularité durant toute la campagne. Au lendemain des élections, Nicolás Maduro revendique pourtant avoir remporté les élections avec 51,20% des suffrages. Edmundo Gonzalez, lui aussi, dit avoir remporté les élections. Sans qu'aucune instance internationale de contrôle des votes n'ait pu se rendre au Venezuela, les prochaines semaines s'annoncent tendues. Le chaos économique a nourri le désespoir des vénézuéliens La chute du cours du pétrole entre 2013 et 2016 fait sombrer un système fondé sur la rente pétrolière. Les sanctions américaines se multiplient pour dénoncer la répression du régime. La crise économique et une inflation folle a fait massivement partir la population du pays. En 2017, l’hyperinflation atteignait le niveau record de 6000%. Les élections de 2018 le reconduisent président du Venezuela. Boycottées par l’opposition et entachées d’irrégularités, 60 pays, dont les États-Unis, n’ont pas reconnu officiellement sa réélection. Il se pourrait que les jours à venir soient émaillés de violences et d'une répression policières sanglante, comme ce fut le cas en 2018.Un rapprochement timide avec les États-Unis Sévèrement atta
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