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VIDÉO. Pourquoi un toit provisoire va-t-il recouvrir la cathédrale d'Angers ?

par Ouest France

Les bruits des cloches de la cathédrale Saint-Maurice et des barres de métal qui s’entrechoquent composent une drôle de mélodie, en ce mercredi 4 octobre. Dans le cœur historique d’Angers (Maine-et-Loire), l’heure est aux grandes manœuvres. « On va découvrir la nef (l’espace où se réunissent les fidèles). La charpente va être mise à nu : toutes les tuiles vont être remplacées. Un parapluie de métal va se substituer au toit pour protéger le bâtiment », détaille Philippine Burgaud, technicienne des services culturels des bâtiments de France. Un parapluie de 20 tonnesCette opération, c’est du lourd, au sens propre du terme. « Les échafaudages qui entourent la cathédrale pèsent 150 tonnes. Et le « parapluie » qui va venir s’arrimer dessus, 20 tonnes » pèsent Régis Tribaleau (Entrepose échafaudages) et Aurélien Cerf (L2M groupe Adekma). Début 2026Au sein d’une enveloppe globale de 8 millions d'euros (entièrement financés par l’État), les travaux sur le toit de la cathédrale vont coûter deux millions d'euros et durer 14 mois. Durée à laquelle pourraient s’ajouter deux fois sept mois supplémentaires, pour deux tranches optionnelles. Soit une fin des travaux prévue, au meilleur des cas, pour le début de l'année 2026.

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