Vendredi 19 avril 2024, la Région Bretagne a rejeté un vœu, déposé par les élus écologistes, pour « des aires marines réellement protégées ». Après l'annonce de la Grèce d'interdire le chalutage de fond dans ses parcs marins d'ici 2030, le vote était scruté de près par les associations environnementales. Explications en vidéo.
Vendredi 19 avril était voté à l’assemblée du conseil régional de Bretagne le vœu du groupe écologiste « pour des aires marines réellement protégées », qui demande notamment l’interdiction de tous les arts traînants dans les aires marines protégées bretonnes. Rejeté, il vise « la mort de la pêche professionnelle » pour Daniel Cueff, vice-président mer et littoral, de la région Bretagne.Lire aussi. Aires marines protégées en Bretagne : grosse déconvenue pour l’écologiste Claire DesmaresUn texte de la Commission européenne, non contraignant, recommandait aux États membres que le chalutage de fond soit interdit avant fin mars 2024 dans toutes les zones Natura 2000. Aucun État ne s'était engagé à protéger intégralement ses parcs marins jusqu'à mercredi 17 avril 2024 où, à l'issue de la conférence « Our Ocean » organisée à Athènes, la Grèce a annoncé l'interdiction du chalutage de fond dans ces zones marines d'ici 2030. De son côté, que fait la France, deuxième puissance maritime mondiale ?Avec le vœu, les élus écologistes comptaient faire pression sur le gouvernement. « Si la région Bretagne prend cette position ambitieuse, d'appeler le gouvernement à faire ce qui devrait être fait, ça enverra un signal fort » précise Valérie Le Brenne, chargée de projet chez Bloom.Après la toute dernière présentation du vœu à l'hémicycle, le président de la région Bretagne Loïg Chesnais-Girard prend la parole : « On manipule l’information, on laisse entendre que des chalutiers de plus de 100 mètres sont aux portes de la Bretagne alors qu’ils sont à l’autre bout du monde et on dénigre les pêcheurs bretons. »Le vice-président Daniel Cueff ne s’est pas pr
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