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VIDÉO. « Pour moi, ce Vendée Globe n'est vraiment pas simple à vivre » confie Damien Seguin

par Voiles et Voiliers public

Lors de la vacation ce 26 décembre, Damien Seguin a confié avoir des difficultés à se mettre dans sa course. Explications. Pour Damien Seguin, ce Vendée Globe ne se passe pas comme il l'avait imaginé. Celui qui avait terminé 7e du Vendée Globe 2020-2021 pointe aujourd'hui à la 16e place et panse toujours ses blessures, dix jours après son accident en tentant de réparer une avarie.« J'ai un peu souffert avec l'avarie que j'ai eue à bord »« Pour moi, ce Vendée Globe n'est vraiment pas simple à vivre. Je l'ai exprimé dès le début », confie-t-il lors de la vacation ce 26 décembre. « Je suis vraiment dans une démarche où j'essaie de prendre les choses les unes après les autres, de bien faire les choses. Je ne suis pas dans une course acharnée, à essayer de gagner des milles à tout prix. J'essaie de me préserver parce que, physiquement, j'ai un peu souffert avec l'avarie que j'ai eue à bord (une cadène a été arrachée sur Groupe Apicil, entraînant une voie d’eau) et les blessures (au cou et au genou) que j'ai subies. Ça se remet doucement, mais je ne suis pas encore au top de ma forme.LIRE AUSSI : VIDÉO. Vendée Globe. « On allait droit dessus » : Benjamin Ferré passe tout proche d'un rocherLe bateau, c'est pareil : il n'est pas au top de sa forme non plus. Le but, c'est avant tout de préserver le matériel et de faire de bons choix de trajectoire pour ne pas se mettre davantage en danger. Certes, Romain n'est pas loin, mais on est quand même bien isolés, donc il ne faut pas faire trop de bêtises. »En attendant de franchir le cap Horn, situé à 2 600 milles, le skipper de Groupe Apicil pourrait bien passer devant Romain Attanasio.