VIDÉO. Pose d'un stent résorbable à l'hôpital de Saint-Nazaire

par Ouest France

Première dans le grand Ouest de la France, ce mardi 23 avril : le service cardiologie, à l'hôpital de Saint-Nazaire, implantait pour la première fois sur un patient un stent résorbable. Un stent qui finit par disparaître. Le stent, petit élément en métal ressemblant à un ressort, s’implante dans une veine ou une artère pour la maintenir ouverte. À l’hôpital de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), on en pose régulièrement. Ce mardi 23 avril, le cardiologue François Huchet a implanté sur un patient de 45 ans un autre type de stent : le stent résorbable, ou étai résorbable. Il n’est plus enveloppé d’une structure métallique, mais d’un alliage de magnésium. « L’architecture du stent se dégrade progressivement, il se résorbe dans le sang par réaction naturelle », explique le cardiologue.Aux patients de moins de 70 ansToujours composé d’un polymère délivrant, dans les trois premiers mois, un médicament fluidifiant le sang, le nouveau dispositif s’adresse particulièrement aux jeunes patients âgés de moins de 70 ans, précise le médecin. « Un stent classique, implanté pour la vie sur des jeunes patients, a deux limites, indique François Huchet. Il présente le risque d’un dysfonctionnement au bout de dix ans. Et quand il existe plusieurs stents, on ne peut plus réparer certaines artères. Si on pose au moins un stent résorbable, il nous permettra d’intervenir à nouveau, comme faire un pontage. »

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