VIDÉO. Plongée : en Bretagne, ces chasseurs d'épaves cartographient les fonds marins

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Depuis plus de trente ans, Bruno Jonin et Éric Le Gall explorent ensemble les fonds marins. Passionnés d’histoire, ils sont aussi chasseurs d’épaves. Navires de guerre, avions ou même sous-marins : près de 1 300 épaves seraient immergées le long des côtes bretonnes, selon le Service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom). Un terrain de jeu immense pour ces explorateurs autodidactes.Au fil de leurs sessions de plongée, ils tiennent les comptes des épaves dont ils sont les « inventeurs » - le terme utilisé pour nommer le plongeur ayant découvert et répertorié une épave : cinq pour Bruno, quatre pour Éric. « C’est le Graal pour nous, c’est passionnant, on se dit qu’on est les premiers à entrer là et on a tout à découvrir », confie le premier en esquissant un sourire. Un travail de mémoire La découverte d’une nouvelle épave nécessite un important travail de fond en amont. « Soit on plonge dans les archives avant de plonger en mer, à la recherche d’un bateau évoqué dans des documents anciens, soit on plonge sur des sites où des marins-pêcheurs ont repéré quelque chose, et on tente ensuite d’identifier le navire », explique Éric Le Gall. Les deux compères ne comptent pas les heures passées au service départemental des archives, à Quimper. Ils éditent ensuite des cartes répertoriant les naufrages ayant eu lieu en mers bretonnes. Première Guerre mondiale, îles Glénan, Finistère, XVIIIème siècle : chaque poster est focalisé sur un thème ou une zone géographique particulière. Leur quinzième carte, publiée en juillet 2022, est le fruit de deux ans de travail. Elle est dédiée aux épaves de la Seconde Guerre mondiale. Les bénéfices des ventes de ces cartes, que l’on peut acheter sur leur site Internet, permettent de payer une partie des frais de recherche des deux plongeurs archéologues.

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