VIDÉO. Pendant le blocage du pont de Cheviré, c'est le ruée vers les bacs de Loire

par Ouest France

C'est du non-stop depuis deux jours pour les matelots de la Compagnie des bacs de Loire qui se démènent pour assurer des traversées en continu, du matin au soir. En cause : le blocage du pont de Cheviré par des agriculteurs en colère. La situation devrait s'améliorer nettement : les paysans ont décidé, dans la soirée de ce jeudi 1er février, de lever le camp. C'est automatique. Dès que le pont de Cheviré est fermé, les automobilistes se replient sur les deux bacs de Loire (de Basse-Indre à Indret et du Pellerin à Couëron). Sauf que cette fois, ça dure. « Du jamais vu depuis que je suis arrivé il y a quatre ans », indique Pascal Maillocheau, responsable d'exploitation à la Compagnie des Bacs de Loire. Des agriculteurs bloquaient le passage depuis mardi soir 30 janvier. Au centre des préoccupations, le respect de la loi Égalim, une concurrence loyale pour tous les pays, mais aussi l’allègement des taxes, du prix du carburant et du « gros volet normatif » qui pèse sur les exploitations.Résultat : les matelots se démènent pour assurer, sans discontinuer, du matin au soir, les traversées entre le nord et le sud par le fleuve. En heure de pointe, les bateaux tournent à plein régime :  les rotations d’une rive à l’autre ont doublé. N'empêche, les files de voitures qui attendent parfois une heure trente avant d'embarquer pour traverser la Loire, s'allongent. Il faut s’armer de patience. Sur place, beaucoup de travailleurs l’empruntent. « On comprend, on attend, on anticipe », indique un employé d’une entreprise de ménage. « C’était l’horreur ce matin, il a fallu attendre cinq bacs », témoigne, ce jeudi 1er février, le travailleur qui reconnaît tout de même que ce service gratuit est bien pratique.

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