VIDÉO. Pas de « taxis volants » dans le ciel parisien pendant les JO
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Ils voulaient profiter des Jeux olympiques pour mettre en vedette un mode de transport innovant dans le ciel de Paris, mais les promoteurs des « taxis volants » électriques ont dû y renoncer, faute de certification. Le gestionnaire d'aéroports Groupe ADP et la start-up aéronautique allemande Volocopter visent désormais un vol « d'ici à la fin de l'année » depuis une plateforme flottant sur la Seine. Les deux entreprises prévoient néanmoins d'organiser des démonstrations de vol avec un prototype, sans passager, jeudi et dimanche à l'aérodrome de Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines), à quelques centaines de mètres du parc du Château de Versailles, lieu des épreuves équestres. La certification du Volocity, l'engin conçu et fabriqué par Volocopter, a subi un « décalage de quelques semaines » lié à ses moteurs, a expliqué Edward Arkwright, le directeur général exécutif du Groupe ADP, qui gère des aéroports et aérodromes de la région parisienne, dont Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, mais aussi Saint-Cyr. Initialement, ADP et Volocopter, soutenus par la région Ile-de-France, souhaitaient effectuer des vols expérimentaux à partir d'une plateforme aménagée, amarrée à un quai au niveau d'Austerlitz, dans l'est de la capitale, en capitalisant sur l'attention mondiale portée aux Jeux olympiques. Le projet, évoqué depuis fin 2020, avait déjà vu ses ambitions révisées en baisse ces derniers mois, Volocopter n'ayant pas obtenu à temps une certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) pour accueillir des passagers payants.Ce projet a rencontré l'hostilité des élus municipaux de Paris, de la majorité comme de l'opposition. La mairie, parlant d'une « aberration écologique », avait même contesté en justice l'arrêté publié le 9 juillet par le ministère des Transports et autorisant la création de l'« hélistation » d'Austerlitz.
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