VIDEO. «Pas besoin d’être riverain pour se sentir concerné» : à Saint-Nazaire, 400 manifestants face à l’usine Yara

par Presse Océan

Ils étaient 200 le 14 octobre 2022 devant la sous-préfecture de Saint-Nazaire pour alerter sur la situation de l’usine d’engrais Yara à Montoir. Un an plus, ce samedi 14 octobre 2023, la mobilisation à l’appel de 18 associations a doublé. Bien sûr, Marie-Aline Le Clerc la présidente de l’AEDZRP (Association environnementale dongeoise des zones à risques et du PPRT) aurait « aimé plus de monde ». Mais la mobilisation est là avec un mot d’ordre clair, qui s’affiche avec une banderole humaine sur les marches de l’Hôtel de Ville de Saint-Nazaire : la suspension administrative de cette usine classée Seveso seuil haut, régulièrement épinglée pour des dépassements de normes environnementales. « C’est une étape importante pour avoir un écho auprès de la population et le mesurer », explique-t-elle. Quatre maires de l'agglo nazairienneDans les rangs il y a des militants associatifs et politiques. Des particuliers, habitants de Saint-Nazaire, qui estiment, à l’image de Guillaume, qu’il n’y a « pas besoin d’être riverain pour se sentir concerné » alors que le risque industriel fait peur. « Il faut être là pour faire pression », dit-il. C’est aussi le sens de la présence des élus locaux lorsque le cortège a rejoint la sous-préfecture. Le député LFI Matthias Tavel, des maires de l’agglomération nazairienne : Trignac, Saint-Malo-de-Guersac, Crossac et Montoir. Thierry Noguet qui s’est beaucoup exprimé a fait du dossier Yara son « combat quotidien ». Quatre maires sur les dix que compte l’agglomération nazairienne… « Je regrette qu’il n’y en ait pas plus », souffle le maire de Trignac Claude Auffort. La manifestation s'est déroulée dans le calme.

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