VIDÉO. Paris 2024 : rendre les JO plus écolos, est-ce vraiment possible ?
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux olympiques, c’est le pari fou que s’est lancé Paris 2024. Pour cela, une série d’engagements ont été pris. Mais la venue des spectateurs étrangers par avion pourrait bien faire exploser les émissions de CO2. Alors, concilier JO et lutte contre le dérèglement climatique, est-ce vraiment possible ? Décryptage vidéo d’un enjeu devenu aujourd'hui incontournable. « Il faut que ce soit spectaculaire, mais il faut que ce soit durable. » C’est le message martelé par le comité d’organisation des Jeux de Paris et son président, Tony Estanguet. Mais que se cache-t-il derrière le terme « durable » ? Un objectif très ambitieux : diviser par deux l’empreinte carbone du plus grand rendez-vous sportif de la planète. Autrement dit, passer de 3,5 millions de tonnes d’équivalent CO2 rejetés en moyenne sur les éditions des années 2010 (Londres 2012 et Rio 2016), à 1,5 Mt CO2e cet été, à Paris. Un comité pour la transformation écologique des Jeux a été créé pour l’occasion. Il est en charge de trouver des solutions pour réduire au maximum les émissions. Des engagements ont donc été pris dans les secteurs des transports, de la construction, de la restauration ou encore de l’énergie. Déplacements internationaux, le point noir Sur place, deux choix s’offriront aux spectateurs pour se rendre aux compétitions : les transports en commun et le vélo. « On veut faire en sorte que ces Jeux soient les plus cyclables possibles » assure Amadea Kostrzewa, manager climat et environnement à Paris 2024. 10 parkings à vélo et 16 stations vélib éphémères ont été installés aux abords des sites. Mais les efforts sur place risquent d’être anéantis par les déplacements en avion des spectateurs étrangers. C’est le talon d’Achille de la stratégie climatique de Paris 2024. La venue des supporters internationaux génère plus de gaz à effet de serre que n’importe quel autre secteur. Et il est bien difficile d’agir sur ce point, sinon de réserver les Jeux à la population locale… Une idée qui commence néanmoins à faire son chemin. Les JO du futur L’ONG Carbon Market Watch propose de basculer sur des JO décentralisés. Les épreuves d’une même édition seraient réparties dans différents pays avec un accès réservé à la population locale. L’association The Shifters propose elle d’organiser les Jeux sur u
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