VIDÉO. On vous explique la polémique autour de la députée rennaise Marie Mesmeur
par Ouest France
La députée LFI (La France insoumise) d’Ille-et-Vilaine Marie Mesmeur affirme subir, depuis samedi 9 novembre 2024, une campagne de « harcèlement et de diffamation ». Elle fait suite à son tweet polémique, publié vendredi, au lendemain des violences subies par les supporters du club israélien du Maccabi Tel-Aviv, à Amsterdam (Pays-Bas). On vous résume cette affaire en moins de deux minutes. La députée rennaise LFI Marie Mesmeur a créé la polémique après un tweet sur les violences qui ont eu lieu en marge du match entre l'Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel-Aviv, jeudi soir 7 novembre 2024 aux Pays-Bas.Tout est parti d'un tweet de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF : « des supporters ont été chassés, menacés et lynchés, dans la rue d’une ville européenne, car ils sont juifs. La haine est croissante, insupportable. » Dans la foulée, Marie Mesmeur commentait sur X : « Ces gens-là n’ont pas été lynchés parce qu’ils étaient juifs, mais bien parce qu’ils étaient racistes et qu’ils soutenaient un génocide. »Une prise de position vivement critiquée sur les réseaux sociaux, de l'extrême-droite à la gauche.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé sur X avoir signalé à la procureure de Paris les propos de la députée rennaise pour « apologie de crime ».Contactée, Marie Mesmeur s'est défendue : « La veille du match, des hooligans israéliens ont arraché un drapeau palestinien, attaqué des personnes dans la rue, ont repris des chants génocidaires... Il est insupportable de faire croire que ces supporters ont été attaqués car ils étaient juifs. Sans évoquer l’enchaînement de violence de la veille qui a fait monter la pression autour de ce match. » L’élue balaie les accusations « d’antisémitisme » dont elle fait l’objet et assure : « La lutte contre la violence, la discrimination et le racisme, c’est toute l’histoire de mon engagement politique et je continuerai à me battre pour cela. »Depuis, la députée rennaise se dit victime d'une campagne de « harcèlement et de diffamation ».Si le procureur de la République
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