VIDÉO. « On va crever de soif ! » Le désespoir d'un enseignante à Mayotte, après le cyclone Chido
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Charlotte Rivaud est professeure d’histoire au lycée de Kawéni, à Mayotte. Elle vit dans des conditions dramatiques depuis le passage du cyclone Chido sur l’île, dimanche 15 décembre. Plus d’eau, plus d’électricité, peu de nourriture. Elle nous raconte son désarroi face à la situation, et sa peur pour ses élèves, dont elle a très peu de nouvelles. « Ça fait une semaine que je n’ai pas d’eau. Ça fait six jours que je n’ai pas d’électricité. Je n’en peux plus. Littéralement. Je n’en peux plus. » Gorge serrée, voix nouée, Charlotte Rivaud est à bout. Et elle craque. Professeure d’histoire dans l’agglomération de Kawéni, au sud-est de l’île de Mayotte, elle vit depuis dimanche dans la désolation qu’a entraîné le cyclone Chido. Habitations totalement détruites, routes impraticables, coupures d’électricité et, surtout, un lourd bilan humain : selon des chiffres provisoires, au moins 31 morts et quelque 2 500 blessés ont été officiellement recensés, mais les autorités craignent un bilan beaucoup plus lourd.
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