VIDÉO. « On ne nous voit pas » : nous sommes partis en tournée avec les ripeurs de Quimper
par Ouest France
Une plongée en immersion dans le quotidien des ripeurs à Quimper (Finistère). Nous avons suivi pendant une journée Sean Oudin et Jonathan Verdoncq dans le quartier du Corniguel. Un reportage pour comprendre pourquoi leur rôle est essentiel. « On ne nous voit pas et pourtant, on fait un métier essentiel. » Il est 16 h, ce vendredi 23 février 2024, dans le quartier du Corniguel à Quimper (Finistère), Jonathan Verdoncq ne chôme pas.Depuis plus de trois heures maintenant, les gestes du chauffeur-ripeur - aux 15 ans d’expérience - sont précis, millimétrés, rapides, chirurgicaux. Vêtu d’un gilet et pantalon orange aux bandes réfléchissantes, casque et gants obligatoires, il vide tour à tour les poubelles et jette les sacs d’ordures ménagères préalablement posés par les riverains à l’arrière du camion-benne.Lire aussi : En Finistère, que deviennent les 700 000 tonnes de déchets que nous jetons chaque année ?A l’avant, c’est Sean Oudin, le conducteur âgé de 33 ans, 13 ans d’expérience dans le métier. Tous deux sont équipiers de collecte au sein de l’entreprise Veolia.« Une activité physique en même temps »Pour progresser de maison en maison, malgré la pluie qui s’abat sur Quimper, Jonathan, titulaire d’un CAP GDPU (Gestion des déchets et propreté urbaine) n’hésite pas à trottiner à côté du camion. « Cela me permet d’avoir une activité physique en même temps, sourit-il. J’adore ça. J’ai toujours travaillé comme ça !»
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