VIDÉO. « On n’a jamais vu Versailles aussi beau » : Le château se peaufine à une semaine des JO
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Malgré les conditions météo défavorables, les travaux s’achèvent au château de Versailles, où se tiendront les épreuves d’équitation, de pentathlon moderne et de para-équitation. Un cadre royal pour l’événement sportif le plus suivi de la planète. Posté en haut des gradins, à 23 mètres de haut, une vue panoramique s’offre au spectateur. La carrière principale au premier plan, dans le prolongement du Grand Canal et du château situé à 3 km en vol d’oiseau. « On n’a jamais vu Versailles aussi beau », se targue Christophe Leribault, le président des lieux. Depuis mi-octobre, le château se réaménage afin d’accueillir les épreuves d’équitation, de pentathlon moderne et de para-équitation lors des Jeux de Paris 2024.Lire aussi : JO 2024. Arrivée des athlètes, système d’accréditation … Les JO perturbés face à la panne MicrosoftLe claquement des galops retentira bientôt dans les allées boisées du jardin, de quoi raviver les origines du château. « Il y avait une vraie tradition équestre à Versailles, rappelle Christophe Leribault. Dès sa création comme relais de chasse, et ensuite comme grand palais royal, avec d’immenses écuries où le cheval a toujours été exalté ». Dans les prochaines semaines, 300 chevaux et 200 athlètes concourront sur ce site historique.Sauts d’obstacles, épreuves de dressage et parcours de cross… Cinq carrières dédiées aux épreuves, aux entraînements et au repos des chevaux ont ainsi été bâties en quelques mois. « C’est un chantier magnifique pour un projet pharaonique. On a fait le travail dans des conditions des plus difficiles, en raison d’une météo horrible depuis mi-octobre », rappelle Paul-Jacques Tanvez, président de Normandie Drainage, l’entreprise à la tête du chantier.Lire aussi : JO 2024. Le Covid peut-il gâcher la fête des Jeux olympiques à Paris ?L’installation de la carrière principale a nécessité d’importants travaux d’aménagement. Plusieurs couches de sable en fibre synthétique et des opérations de déblai-remblai ont permis d’aplanir le sol. « Avant de creuser quoi que ce soit, nous avons dû mener des études environnementales, pyrotechniques et archéologiques », précise Anne Murac, responsable du cluster Île-de-France chez Paris 2024. Au total, 25 000 tonnes de sable et 50 000 tonnes de matériaux ont été utilisées.Les trois tribunes, bâchées aux couleurs des Jeux, s’élèvent à 23 mètres de haut pour ne pas dépasser la cime des arbres. Les gradins permett
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