VIDEO. On a vécu le premier concert du Bout du Monde depuis les coulisses

par Ouest France

Le groupe folk-pop chamanique ADG7 a ouvert le festival du Bout du Monde, ce vendredi 2 août 2024, à 16 h 40. On était avec le groupe coréen avant qu'il entre en scène, dans une ambiance joyeuse et détendue. Comme dans une bulle. Si les neuf membres du groupe coréen ADG7 étaient stressés, avant de passer sur scène au festival du Bout du Monde, à 16 h 40, ce vendredi 2 août 2024, ça ne s’est pas vu. Arrivés dans la matinée pour leur premier concert en France, ils ont pris le temps de s’installer dans leur loge, derrière la grande scène Landaoudec. Après le repas, ils ont fait la traditionnelle balance : installer les micros, vérifier le matériel, accorder leurs instruments traditionnels, dont des gayageum, des cithares à douze cordes de soie. Pas de caprices de diva « Quand les portes du festival ont ouvert, à 16 h, plusieurs d’entre eux sont allés dans l’une des boutiques, pour acheter des t-shirts et un bob à l’effigie du Bout du Monde », sourit Emelyne, bénévole pour la première fois, qui les a suivis toute la journée. Elle le confirme : avec eux, pas de caprices de diva. Pas de truc improbable à trouver absolument au dernier moment. « Ils ont passé beaucoup de temps à se détendre. » Dès 16 h 30, ils étaient à l’arrière de la scène, ensemble. Prêts. L’une des musiciennes, vêtue d’une robe crème et brodée, jouait d’une petite flûte. L’une des percussionnistes faisait des câlins à l’une des trois chanteuses. L’un des joueurs de gayageum se promenait autour du matériel, en distribuant des sourires à la ronde. Un membre de l’organisation s’approche en souriant et leur montre cinq doigts, langage universel : ils montent sur scène dans cinq minutes. Voir aussi : On est monté sur scène avec Olivia Ruiz aux Vieilles CharruesUn rituel qui change Ils se tournent les uns vers les autres, en ronde. Le percussionniste se met à genoux au milieu, en riant. Les autres mettent leur main sur sa tête. Il en manque un, toujours en train de faire des tours en coulisse. Il arrive en courant. Met aussi sa main, pour ce rituel que font tous les groupes avant de se lancer : lever les bras à l’unisson en criant. Yayah ! Un rituel pour se porter chance ? Pas vraiment, car ils changent à chaque fois. Nouveau signe de la main de l’organisation : on y va. Les musiciens entrent en scène en premier, font résonner quelques notes de leur pop-folk chamanique. Les musiciennes suivent en courant. Face au groupe, le public est en résonance : joyeux, serein et content d’être là.

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