VIDÉO. On a embarqué dans cette épicerie mobile et solidaire qui sillonne les routes en Bretagne

par Ouest France

L’Epi Mobile a été créée entre quatre communes des Côtes-d’Armor : Plœuc-L’Hermitage, Plémy, Gausson et Uzel. Les mairies ont constaté que la précarité alimentaire se logeait aussi en ruralité. Pour lutter contre, un fourgon se déplace tous les quinze jours dans ces bourgs et invite les bénéficiaires à acheter des produits à prix très bas. Quatre communes se sont lancées dans l’aventure pour leurs habitants : Plœuc-L’Hermitage, Plémy, Gausson et Uzel, dans les Côtes-d'Armor. « Le constat, c’est qu’il y a de la précarité alimentaire dans les zones rurales, explique Adeline Bourgoin, chargée du projet de L'Epi Mobile. Les solutions d’aides sont en ville : par exemple, Emmaüs ou les Restos du cœur sont à Saint-Brieuc, Loudéac ou Lamballe. Il faut prendre la voiture pour une heure, aller-retour. Sauf que si on a des soucis pour se nourrir, on a aussi un souci pour se déplacer et mettre du gazole dans sa voiture. Alors, c’est nous qui allons à leur rencontre, grâce à notre épicerie mobile. » Lire aussi : Contre la désertification, quatre communes bretonnes ouvrent une épicerie itinérante et sociale Ce jeudi matin d’automne, la chargée de mission du Centre communal d’action sociale de Plœuc-L’Hermitage quitte le centre-bourg pour parcourir quelques kilomètres dans la campagne costarmoricaine. Direction la salle municipale de Plémy, où trois bénévoles l’attendent pour transformer le lieu en une épicerie éphémère. Recréer l’atmosphère d’une épicerie Dans quelques minutes, les premiers clients du jour vont arriver et pouvoir choisir leurs produits. Comme dans un commerce, à la différence près qu’il s’agit là de la nouvelle épicerie solidaire mobile et que tout le monde ne peut pas en bénéficier. « Il faut prendre rendez-vous avec le maire et l’élu chargé du CCAS. Là, on étudie si les ressources et les charges permettent d’être intégré au dispositif », détaille Sophie Hamon, conseillère municipale à Plémy. Pour être éligible, il ne faut pas dépasser 350 € de reste à vivre par mois. « Le projet est d’être là en soutien quand on a un coup de mou. C’est provisoire, le temps d’éponger une dette par exemple », ajoute Adeline Bourgoin. L’Epi’Mobile « roule » ainsi depuis mai 2024, tous les quinze jours. Le dispositif ne cherche qu’à s’épanouir davantage. Les communes qui souhaitent l’intégrer peuvent contacter Adeline Bourgoin : tél. 06 81 46 71 00. Pour parfa

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