VIDÉO. Ocean Fifty. Innovation : le skipper Erwan Le Roux troque sa barre pour un volant
par Voiles et Voiliers public
Actuellement en course sur l'Act 2 des Ocean Fifty Series à Pornichet, Erwan Le Roux et son équipage testent leur nouveau volant. Fini le système de barre franche. Désormais, le skipper pilotera son trimaran Koesio comme une automobile. Une innovation déjà présente sur le maxi-trimaran SVR-Lazartigue. Explications. Pour cette nouvelle saison des Ocean Fifty Series 2024, Erwan Le Roux s'est rapproché de MerConcept pour installer un pilote automatique ainsi qu’un système de volant électronique augmenté sur son Ocean Fifty Koesio. Les mêmes qui ont été développés pour le trimaran SVR-Lazartigue, en 2023. « La genèse du projet était de gagner du poids pour éviter de transmettre tout le système de barre à l’extérieur lorsque nous avons fait le choix d’amener la barre au niveau du cockpit en l’écartant, de ce fait, des safrans. L’impact a été considérable sur la structure mais le plus gros avantage de ce système est qu’il permet de placer le poste de barre vraiment où l’on veut », explique Clément Thivin, ingénieur au sein du bureau d’études de l’écurie de course au large fondée par François Gabart.« Pour l’Ocean Fifty Koesio, nous n’avons pas changé l’idée de base. Nous sommes véritablement restés dans la même philosophie, même si quelques petites adaptations ont été réalisées pour gagner en fiabilité mais aussi répondre aux règles de la classe », précise le technicien. Ainsi, les pièces qui avaient été initialement créés pour l’Ultim ont été remplacées par de l’aluminium anodisé tandis que les boîtiers qui avaient été réalisés en carbone ont été conçus dans un autre matériau.LIRE AUSSI : INTERVIEW. Erwan Le Roux, à propos de la saison 2024 : « On lance une nouvelle ère en Ocean Fifty » « Le principal challenge s’est situé davantage sur le plan électronique que sur le plan mécanique », assure Clément Thivin qui a travaillé main dans la main avec les équipes de Mobius France et de Madintec. À la clé pour le navigateur : des indications précises sur le comportement de son bateau, tantôt ardent, tantôt plus mou, et ce, notamment grâce à une latence très courte entre le mouvement du volant et la réalité du temps de déplacement du safran permis par un vérin de pilote automatique nouvelle génération, le Mobius L300-700.Actuellement en course sur l'Act 2 des Ocean Fifty Series à Pornichet, Erwan Le Roux et son équipage vont pouvoir tester en situation réelle.Résultats et classements ici.
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