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VIDÉO. Nouvelle-Calédonie : un gendarme tué, l'état d'urgence décrété

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Le gendarme, qui avait été grièvement blessé par balle à la tête mercredi 15 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie, est mort. Ce gendarme de 22 ans a été touché par un tir dans le secteur de Plum, non loin de Nouméa. La Nouvelle-Calédonie est en proie à une situation insurrectionnelle, sur fond de contestation de la réforme constitutionnelle votée ce mardi 14 mai 2024 par l'Assemblée nationale. Maisons et véhicules brûlés, magasins pillés, tirs sur les gendarmes… La Nouvelle-Calédonie s’est réveillée après une deuxième nuit consécutive d’émeutes. Au moins quatre personnes sont mortes, dont un gendarme, selon l’Élysée. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué « des centaines » de blessés, dont « une centaine » de policiers et gendarmes.Suivez notre direct consacré aux émeutes en Nouvelle Calédonie de ce mercredi 15 mai 2024 500 policiers et gendarmes envoyés en renfortSelon le ministère de l’Intérieur, 500 policiers et gendarmes arriveront dans les prochaines heures en renfort en Nouvelle-Calédonie. Actuellement, 1 800 policiers et gendarmes sont présents sur l’archipel. Des violences liées à la révision constitutionnelleLes violences ont lieu sur fond de contestation de la réforme constitutionnelle votée par l'Assemblée nationale, visant à élargir le corps électoral pour les élections provinciales en Nouvelle-Calédonie. La réforme devra encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles.