VIDÉO. « Notre profession a pris un coup » : la fermeture des discothèques ne passe pas pour les patrons
par Ouest France - La sélection de la rédaction
C'est une décision qui ne passe pas. Conformément aux annonces du Premier ministre Jean Castex, lundi 6 décembre, les discothèques vont devoir fermer leurs portes à compter de vendredi 10 décembre, pour une durée de quatre semaines. L'annonce concerne 1 200 discothèques et 30 000 emplois directs.Dans la foulée, le gouvernement a annoncé des aides financières en direction du secteur. « C'est plus moralement que financièrement que notre profession a pris un coup derrière la tête. C'est bien de compenser les pertes et le chômage partiel mais la dynamique que nous avions depuis la reprise d'activité est complètement cassée », regrette David Zenouda, représentant de la branche nuit de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) à Paris et gérant du bar de nuit « Le Next ».Après plus d’un an de fermeture, le gouvernement avait finalement donné son feu vert pour une réouverture le 9 juillet dernier, avec un protocole strict, mais désormais insuffisant, en pleine cinquième vague de Covid-19. Pour les patrons de boîte de nuit, c'est l’incompréhension, d’autant plus à l’approche des fêtes de fin d’année qui constituent pour le secteur « la bouffée d'oxygène de l'année » selon Aymeric Chef d'Hôtel, représentant Île-de-France du Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL).Interpellé lors d’un déplacement à Vierzon, mardi 7 décembre, par un patron de boîte de nuit, le président Emmanuel Macon s’est engagé à ce que les discothèques puissent rouvrir « au plus vite ».
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