VIDÉO. Né le même jour, au même endroit, le couple ouvre des chambres d'hôte dans la ferme familiale
par Le Maine Libre
Jean-Michel et Sophie se connaissent depuis la naissance. Après trente ans passés en région parisienne et dans l’Oise, ils sont revenus s’installer à Bazouges (Sarthe) pour créer des chambres d’hôte. Ils sont nés le même jour à La Flèche, en 1969. Leurs parents étaient voisins et amis. Jean-Michel Lusson et Sophie Charnacé sont en couple depuis la vingtaine. Ils sont revenus vivre à Bazouges-Cré-sur-Loir après trente ans passés en région parisienne. En avril 2024, ils fêteront leurs 55 ans dans l’ancienne ferme familiale de Bazouges.« On a des photos de nous à la maternité, dans le même parc à bébé. Sophie est née à 1 h et moi, à 6 h. Je n’ai jamais été matinal ! » Le père de Jean-Michel Lusson était secrétaire de mairie, la mère de Sophie tenait l’hôtel-restaurant des Cyclistes. « Elle a arrêté en décembre 1999 : elle avait peur de l’euro et ne voulait pas passer l’an 2000. »+ Nés un 29 février dans la même ville, ils se rencontrent 64 ans aprèsUne belle histoire d’amourLa famille possède une ferme sur les hauteurs de Bazouges. Sophie et Jean-Michel y ont de nombreux souvenirs, enfants. « On a fait de nombreuses fêtes entre parents et amis ! » confie Sophie Charnacé. « Tous les ans, on y faisait les foins ensemble. Nous ramassions les pommes pour le cidre, nous prenions soin des bœufs. À nos 13 ans, nous avons aussi nettoyé tous les pavés du salon. Jean-Michel aidait aussi ma mère au restaurant, comme tous les copains du village l’ont fait à l’époque. »À 21 ans, après s’être moins vus pendant leurs études, les deux grands amis commencent une belle histoire d’amour. Professionnel de la fibre dès 1989, Jean-Michel travaille un temps chez Sogeco à La Flèche et Sophie, au Haras de la Potardière. Lui, finit par trouver du travail à Boissy-l’Aillerie (Val-d’Oise). Les amoureux déménagent dans l’Oise, à regret pour Sophie. « J’ai pleuré dans la 2 CV tout le long de la route. J’avais pourtant dit que je n’irais jamais vivre en région parisienne. Finalement, laisser nos amis et nos activités pour repartir en Sarthe a été aussi dur ! »À la faveur d’une succession familiale, ils font le choix de rentrer au pays. Le lien n’avait jamais été coupé grâce aux vacances à Bazouges et aux anniversaires célébrés à la ferme tout au long de leur vie.+ Dans ce petit village, le café reprend vie sous
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