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VIDÉO. Michelin annonce la fermeture de ses usines de Vannes et de Cholet

par Ouest France - La sélection de la rédaction

Au terme de plusieurs mois d'incertitude, la décision assomme les 1 254 employés Michelin. Les usines de Vannes (Morbihan) et de Cholet (Maine-et-Loire) vont fermer d'ici 2026, a indiqué la direction du groupe. Ce mardi 5 novembre, c’est la douche froide pour les salariés Michelin. Le groupe a annoncé l’arrêt de la production du site de Cholet, en Maine-et-Loire, et de celui de Vannes, dans le Morbihan. Ces deux sites, implantés depuis 1970 et 1963, étaient notamment spécialisés dans la production de pneus poids lourds ou de camionnette. « Quand on nous annonce qu'on ferme une entreprise, ça fait mal », témoigne Fabrice, 49 ans, employé Michelin. Lire aussi : DIRECT. Michelin : 1 254 emplois seront supprimés, la colère devant les usines de Cholet et Vannes Florent Menegaux, le président du groupe Michelin, a expliqué ce choix auprès d'Ouest-France. « On a épuisé tous les recours, on a regardé si on pouvait faire évoluer les outils de production, si on pouvait augmenter la charge de travail. Mais le contexte du marché a continué de se dégrader. Le marché du pneumatique poids lourd, sur lequel sont positionnés les sites de Vannes et Cholet, a structurellement chuté en Europe. Nous ne pouvons plus exporter sereinement. » Le groupe s'est engagé à accompagner chaque salarié. Il précise que « certains d’entre eux bénéficieraient de mesures de préretraite », d’autres d’un accompagnement dans une reconversion professionnelle, ou encore d’« une compensation d’un éventuel écart de rémunération pouvant aller jusqu’à 400 € bruts par mois pendant trois ans ». Autre engagement de Michelin auprès des territoires de Cholet et de Vannes : créer autant d’emplois qu’il en détruit. La fermeture de ces deux sites marquera la fin de la présence d’usines de pneumatiques Michelin dans l’Ouest.