VIDÉO. Meurtre de Philippe Coopman : ses obsèques à Grande-Synthe
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Les obsèques de Philippe Coopman, 22 ans, victime le 16 avril 2024 d'une agression mortelle après un possible guet-apens via un site de rencontres, ont eu lieu mercredi 24 avril à Grande-Synthe devant 500 personnes, venues soutenir la famille après ce drame qui a suscité une immense émotion. La cérémonie a commencé au son de la chanson « Tu vas me manquer », de Gims, à 14 h 30 en l'église Saint-Jacques, un bâtiment moderne en briques jaunes à l'entrée duquel l'un des deux frères, Kelvyn, a accueilli les personnes présentes. « C'est très compliqué. On est entre la colère, l'incompréhension et la tristesse », a témoigné devant l'église Caroline, voisine de la famille de Philippe Coopman et mère de cinq enfants de 10 à 25 ans. Mais « faut être là, faut se soutenir », ajoute-t-elle. De nombreux habitants connaissaient le jeune homme, animateur dans les écoles de la ville. « C'était une personne très positive et très sociable. On a du mal à comprendre des gestes pareils », raconte Véronique Declercq, une mère au foyer de 52 ans venue à l'église avec son ado.Deux mineurs, âgés de 14 et 15 ans, ont été mis en examen et placés en détention provisoire vendredi pour l'« assassinat » du jeune homme, mort des suites de coups violents portés à la tête, les enquêteurs retenant à ce stade une possible préméditation. Un troisième mineur, cousin d'un des deux mis en examen, a été placé en garde à vue lundi. Il avait été victime de violences aggravées durant le week-end, par deux hommes cagoulés alors qu'il avait rendez-vous via un réseau social, selon ses dires, laissant craindre dans la commune une possible vengeance.Les deux mis en examen ont reconnu en garde à vue avoir « fixé un rendez-vous » en pleine nuit à Philippe Coopman sur le parking de la supérette via « un site internet de rencontre dénommé Cocoland, en se faisant passer pour une jeune fille mineure », jugeant « répréhensible » de répondre à une telle annonce, avait expliqué la procureure de Dunkerque Charlotte Huet la semaine passée. « C'est leur version », avait-elle
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