VIDÉO. Maxime, bloqué à Mayotte après le cyclone Chido : "Une déchetterie à ciel ouvert"
par Le Courrier de l'Ouest
Maxime Renault, qui a passé toute son enfance à Niort, est installé à Mayotte depuis l'été dernier. Il raconte comment il a vécu le passage du cyclone Chido. Calfeutré dans la colocation qu'il partage habituellement avec sa compagne Alice, originaire d'Aiffres, et deux Poitevins, Maxime Renault (37 ans) a vécu le passage du cyclone Chido à Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte, ce samedi 14 décembre. « Ca a réellement commencé à souffler à partir de 6 heures (heure locale, +2 heures) et jusqu'à 12 h 30 - 13 heures. A travers la fenêtre, je ne voyais plus rien. Le toit a commencé à se décoller et de l'eau ruisselait sur les murs. La cage d'escalier s'est transformée en cascade », confie ce chef de département dans l'alimentaire dans la grande distribution, qui a grandi à Niort de 4 à 17 ans. Lorsqu'il est sorti de chez lui, c'est « l'apocalypse » qui s'est révélée sous ses yeux. « J'habite sur une colline avec une vue sur les bangas (habitations précaires construites à base de tôle et de bois, ndlr). Dehors, c'était un amas de tôles, de câbles électriques. On a l'impression que c'est une déchetterie à ciel ouvert », raconte le père de deux enfants nés d'une précédente union. Maxime Renault, qui a rejoint sa concubine sur l'archipel de l'océan Indien en août dernier, ne pourra pas rentrer en métropole pour y passer les fêtes. Aucun vol n'est prévu dans les vingt prochains jours. « La tour de contrôle de l'aéroport est tombée, il n'y a plus de marquage au sol », précise-t-il.
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