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VIDÉO. Mauvaises odeurs et résidus plastiques chamboulent un projet écologique près de Nantes

Name: VIDÉO. Mauvaises odeurs et résidus plastiques chamboulent un projet écologique près de Nantes
Uploaded: 2023-02-22T12:00:45+01:00
Duration: 2 min 8 s

par Presse Océan

« Quand ça pue, c’est bien simple : c’est l’horreur. L’odeur vous reste dans le nez, jusqu’à vous retourner le cœur ». Des habitants de La Chapelle-sur-Erdre, au nord de Nantes, sont vent debout contre les nuisances olfactives générées par une plateforme de compostage, mêlant déchets alimentaires et déchets verts, mise en service à l’été 2022.Une médiation a été confiée à Fabrice Roussel, maire PS de La Chapelle-sur-Erdre et premier vice-président de Nantes Métropole. Des travaux sont en cours et doivent éliminer les mauvaises odeurs avant le 31 mars. « Les riverains de la plateforme de compostage ne doivent plus être embêtés par les odeurs, indique le maire. Il y a une obligation de résultat. »Des résidus plastiques dans les champsReste que ce n’est pas le seul sujet qui fâche. Les riverains, regroupés au sein du collectif "Respire à La Chapelle", dénoncent aussi la présence de résidus plastiques au cœur des biodéchets exposés dans les champs, ce qui plombe le caractère écologique du projet.Le process de la plateforme de La Chapelle, défend l’un des porteurs du dossier, doit être amélioré dans les semaines qui viennent grâce à la mise en place d’une table de tri qui doit éliminer plus de plastique.Trois autres projets dans les cartons dans la métropole nantaiseL’enjeu est de taille. Conformément à la loi relative à la lutte contre le gaspillage, la généralisation du tri des biodéchets à la source, ainsi que leur collecte, doit être effective au 1er janvier 2024 pour tous les producteurs de déchets alimentaires : collectivités, administrations, professionnels, ménages… Pour répondre à cet impératif et mailler le territoire, trois autres plateformes de compostage doivent voir le jour autour de la métropole nantaise.La menace d'un recours juridiqueLe collectif « Respire à la Chapelle », qui fédère près de 210 habitants, se déclare prêt à engager un recours juridique si les carences de l’installation demeurent après le 31 mars.