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VIDEO. Marion sillonne le littoral Atlantique pour ramasser des « larmes de sirène »

par Presse Océan

Artiste et militante originaire de Lille, Marion Lescaut sillonne la côte Atlantique pour ramasser ces microgranules qui déferlent et polluent les plages. Elle a fait escale ce mercredi 17 avril 2024 à Pornichet, une étape dans son périple symbolique destiné avant tout à sensibiliser. Elle confesse humblement avoir « l’impression de vider la mer à la toute, toute petite cuillère ». Mais Marion Lescaut sait que son action est importante pour sensibiliser le grand public à la pollution plastique. Depuis le 4 avril 2024, l’artiste qui se définit comme « un peu militante » sillonne le littoral Atlantique, depuis Calais. Un périple de 3 000 km qui la conduira jusqu’en Galice en Espagne, avec une mission : ramasser des « larmes de sirènes », ces micro-granules de plastique qui déferlent régulièrement sur les plages.« Faire de la sensibilisation »De passage à Pornichet ce mercredi 17 avril 2024, elle est au « travail », tamisant le sable inlassablement. La récolte du jour n’est pas énorme. Mais depuis le début de son voyage, elle a ramassé 8 kg de ces microbilles de plastiques, à peine plus grosses qu’une lentille. « L’idée du voyage c’est de faire de la sensibilisation », explique Marion Lescaut, « montrer qu’on en trouve partout. Il est important que le grand public soit informé si on veut inciter à changer les modes de consommation ». Car si ces « larmes de sirène » se retrouvent les océans, c’est parce que ces micro-granules s’échappent des conteneurs pendant la navigation.À Pornic ce jeudiLa jeune femme de 33 ans, sait qu’elle ne va tout ramasser. Impossible. « Le sujet, ce n’est pas la quantité », ajoute Marion Lescaut. Elle veut surtout alerter, et transformer ce plastique en œuvre artistique, ou en objet du quotidien, « en rapport avec les océans ». En attendant, il lui reste un gros bout de chemin pour rallier la pointe occidentale de l’Espagne. Ce jeudi 18 avril 2024, elle sera du côté de Pornic avant de filer plus au sud.