Craignant pour l’avenir de la maternité et du service des urgences à l’hôpital, 600 personnes étaient réunies, ce samedi 23 octobre, à Guingamp. Selon eux, toute la population pâtirait du départ de ces deux services.
Depuis le printemps, l’Agence régionale de santé a confié à un expert, Mr. Rosetti, le soin d’évaluer l’offre de soins à l’échelle du groupement hospitalier de territoire (Guingamp, Paimpol, Tréguier, Lannion, Saint-Brieuc).
Pour Fabrice Dehove, secrétaire de Sud Santé, « l’ARS nous dit que rien n’est acté, mais les grandes lignes sont déjà écrites... C’est à dire la perte de la maternité et de la chirurgie, sans anesthésiste sur place ni chirurgien de garde. Ils veulent renforcer Lannion au détriment de Guingamp. Mais qui va prendre en charge les 8 000 actes chirurgicaux que l’hôpital de Guingamp effectue chaque année? Il y a trois ans, on était dans la même configuration, tout était déjà ficelé. »
En 2018, déjà, l'Agence régionale de santé avait annoncé la fermeture, à terme, de la maternité de Guingamp. Après plusieurs manifestions, cette fermeture avait été abandonnée. Les conclusions de la mission d'évaluation en cours sont attendues pour le premier semestre 2022.
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