VIDÉO. Manifestation du 23 mars : un rassemblement en soutien aux neuf prévenus jugés pour violences à Angers

par Le Courrier de l'Ouest

Après les violences commises en marge de la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites à Angers le 23 mars, 9 personnes sont jugées ce lundi 28 mars en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d’Angers pour « participation à une manifestation avec le visage masqué », « participation à une manifestation après sommation de se disperser », et « participation à diverses violences ».« Le copain en détention est un prolo comme nous  »Sur le banc des prévenus figure un homme âgé de 40 ans salarié de l’entrepôt U-Log (ex-Système U) à Trélazé. Mis en garde à vue jeudi 23 mars, il a été placé en détention provisoire comme huit autres manifestants sur les neuf à comparaître ce lundi. L’intersyndicale CGT-FO de U-Log a appelé les salariés à débrayer et à se rassembler sur les marches du palais de justice. Durant le procès, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées en soutien aux prévenus. L’union départementale du syndicat Force ouvrière a répondu présent mais aussi des membres de SUD solidaires, un collectif de citoyens proches de La France insoumise, ainsi que des représentants du Mouvement de la paix, de la Ligue des droits de l’homme et du Cercle 49. « Le copain en détention est un prolo comme nous : il est marié, à des enfants, une maison à payer, il se lève un jour sur deux à 4 heures pour gagner sa vie. On ne veut pas qu’il perde son boulot », lance Jean-Michel Queury, délégué syndical CGT d’U-Log. Sous surveillance policièreTous les participants interrogés sur place dénoncent « les violences d’où qu’elles viennent » mais placent Emmanuel Macron comme le responsable du climat délétère. Le rassemblement se tenait sous surveillance policière.LIRE AUSSI |  RÉCIT. Grève et manifestation du 23 mars contre la réforme des retraites : Angers sous haute tension

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