VIDÉO. Licences de pêche post-Brexit : les pêcheurs en ont « marre d'être manipulés »

par Ouest France - La sélection de la rédaction

La France a obtenu du gouvernement de Saint-Hélier 111 autorisations définitives de pêche et 31 licences provisoires, mercredi 29 septembre. 75 demandes ont été rejetées. « Des décisions totalement inacceptables et inadmissibles », a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal et « qui contreviennent à l’accord qui a été signé dans le cadre du Brexit ». Paris souhaite des autorisations définitives pour la centaine de navires refusés et en ceux avec des licences provisoires. Les autorités de l'île ont établi une nouvelle date butoir pour les négociations, désormais fixée au 31 janvier 2022, pour tous les navires ayant encore des justificatifs à fournir.Les 75 bateaux recalés devront « cesser toute activité de pêche dans les eaux de Jersey dans un délai de 30 jours », selon le gouvernement jersiais, qui précise que dans ce délai d'un mois, les autorités continueront « de recevoir et d'examiner toute nouvelle pièce ou donnée présentée ». Une hypothèse « inacceptable » pour les pêcheurs français, qui affirment avoir « tout donné » pour les petits bateaux non équipés en système de géolocalisation. Du côté de l’île de Guernesey, seules des licences provisoires ont été accordées à 168 navires et 64 demandes sont en attente, dont 46 pour des bateaux de 12 mètres et plus.Sur le port de pêche de Granville, en face des îles anglo-normandes, les pêcheurs affirment ne pas comprendre le refus des autorités britanniques et de Jersey de délivrer à des bateaux français toutes les licences de pêche demandées. « On en a marre d'être manipulés ! », lance un pêcheur qui n'a pas obtenu sa licence.

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