VIDÉO. Les syndicats dans la rue pour des hausses de salaires et le droit de grève
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Un large appel à la grève et à la mobilisation interprofessionnelle avait été lancé ce 18 octobre 2022 pour protester contre la vie chère et réclamer des hausses de salaires. De nombreuses mobilisations ont eu lieu un peu partout en France alors que les pénuries de carburant continuent.La CGT, en pointe dans le conflit social des raffineries, et FO notamment, avaient appelé les salariés de tous les secteurs à faire grève et manifester pour demander une hausse des salaires face à l’inflation. Ils souhaitaient également marquer leur opposition face aux réquisitions de raffineries. La réforme des lycées professionnels est également dans le viseur des manifestants, ce pour quoi plusieurs lycées sont bloqués. « Près de 200 » mobilisations étaient prévues tout au long de la journée, a annoncé la CGT. « Il faut qu'il passe des paroles aux actes », a affirmé Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, concernant les propos de Gérald Darmanin ce matin qui affirmait qu'il souhaitait des hausses de salaires. « Oui, il y aura des suites. On a dit qu'il fallait que ça soit un mouvement qui s'inscrit dans le temps », a-t-il ajouté. « C'est un bras de fer avec le pouvoir, une espèce de Mai 68 perlé » a estimé le chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, qui a rejoint le piquet de grève à la gare de Lyon à Paris.La journée de grève a occasionné de nombreuses perturbations. Des bouchons ont eu lieu, notamment à Rennes. Le trafic était quasi normal dans le métro parisien et quelques bus ont été supprimés. Côté SNCF, la circulation des trains régionaux a été perturbée, avec un TER et un train Intercités sur deux en moyenne en France.
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