VIDÉO. Les soupçons de corruption sur l'ex vice-présidente Eva Kaili secouent le Parlement européen
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Le Parlement européen a mis fin, mardi 13 décembre 2022, au mandat de vice-présidente d'Eva Kaili, soupçonnée d'avoir reçu de l'argent du Qatar afin d'influencer les décisions de l'institution, fortement ébranlée par ce scandale.Eva Kaili, principale suspecte dans l'enquête ouverte en Belgique pour « corruption, blanchiment et organisation criminelle » au sein du Parlement européen, a nié avoir reçu de l'argent du Qatar. « Sa position est qu'elle est innocente, je peux vous le dire », a déclaré Michalis Dimitrakopoulos, un avocat la représentant en Grèce. « Elle n'a rien à voir avec le financement du Qatar, de manière explicite et sans équivoque. C'est sa position. » Elle n'a « entrepris aucune activité commerciale dans sa vie », a-t-il ajouté.Eva Kaili fait partie des quatre personnes écrouées dimanche en Belgique et qui doivent comparaître mercredi 14 décembre devant la chambre du conseil, organe judiciaire en Belgique chargé de se prononcer sur le maintien ou la levée d'un mandat d'arrêt.Lire aussi : Soupçons de corruption : le Parlement européen face au défi de la transparence sur les lobbysUn Parlement européen ébranléCes allégations, niées par le Qatar, ont ébranlé le Parlement européen. « La démocratie européenne est attaquée », a affirmé la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, lundi 12 décembre. « Il n'y aura aucune impunité (...) rien ne sera mis sous le tapis », a-t-elle promis dans l'hémicycle de Strasbourg, en annonçant une « enquête interne » pour examiner tous les faits liés au Parlement européen et faire en sorte que l'institution se réforme.
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