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VIDÉO. Les salariés de l'usine Michelin réagissent à la fermeture du site de Vannes

par Ouest France

Les 299 salariés de l'usine Michelin sur le site du Prat à Vannes (Morbihan) ont appris la fermeture de leur usine d’ici 2025, ce mardi 5 novembre 2024. Certains n'ont pas caché pas leur écœurement à la sortie de l’entretien avec la direction. Après l’annonce de la fermeture de l'usine Michelin (299 salariés), à Vannes (Morbihan), ce mardi 5 novembre 2024, de nombreux salariés sont ressorti du site sans un mot, sonnés, anéantis après l'annonce de leur direction, après 60 ans de présence sur le territoire. Celles et ceux qui ont accepté de s’exprimer ont été pris d’assaut par les caméras. Ils ont confié leur « colère », « dégoût » et leur tristesse.Lire aussi : DIRECT. « Michelin tue 1 300 emplois » : les salariés entre dépit et colère à Cholet et Vannes Parmi les salariés, Fabrice, 26 ans d'ancienneté chez Michelin : « Je suis vraiment ému. Toute ma famille y a travaillé. Dès l’âge de 18 ans, je venais ici pendant toutes les vacances scolaires pour gagner des sous. Aujourd’hui avec la conjoncture actuelle, c’est déjà très compliqué pour les ouvriers. Alors quand on nous annonce la fermeture de notre entreprise, ça fait mal. On reste solidaires entre nous. » Pour la suite, il l'assure : « travailler sur un autre site comme le propose Michelin ? Pour l’instant, ça n’est pas possible, j’ai ma femme qui travaille dans le coin. » Lire aussi : « Dégoût », « tristesse », réagissent les salariés, à l’annonce de la fermeture de Michelin à VannesTrouver des solutions pour les famillesSon collègue, Laurent, 48 ans, salarié depuis 22 ans, se doutait que ça arriverait un jour : « Ça fait 22 ans que j’entendais que ça allait fermer. À force je n’y croyais pas. Mais on va se battre », promet-il. « Il n'y a aucune raison que Michelin ferme pour des raisons économiques », a estimé Manuel Caramante, secrétaire générale de la CGT, présent. « On va tout mettre en œuvre pour accompagner au mieux les salariés et