VIDÉO. Les repas de la cantine de Dozulé sont préparés par un chef avec des ingrédients de producteurs locaux

par Ouest France

Depuis janvier 2023, Normandie Cabourg Pays d'Auge (NCPA) sert les repas aux écoliers de Dozulé et Escoville (Calvados). Des repas faits maisons de l'entrée au dessert avec le maximum de produits issus de circuits courts. Un engagement fort de l'intercommunalité inscrit dans son projet de territoire. « Favoriser la réussite scolaire et l'épanouissement sportif et culturel des enfants, maintenir les filières traditionnelles agricoles, encourager le bien manger et l'accès aux circuits cours », comme le rappelle Denise Davoust, vice présidente de NCPA en charge du pôle jeunesse scolaire, sports et culture. Après trois mois d’exercice, la restauration en régie donne pleinement satisfaction, à tel point que d’autres communes ont décidé de rejoindre la cantine de Dozulé. Elle devrait passer de 400 à 600 repas servis en septembre.Deux ans de travail « Pendant deux ans, on a travaillé sur le passage en régie, précise  Denise Davoust, qui avait une idée bien précise en tête. Offrir une cuisine gustative, maîtriser les coûts, chasser le gaspillage, respecter le Programme national nutrition santé. » L’intercommunalité, sous la responsabilité de son chef de service Cédric Périnel, a investi dans du matériel, prospecté localement des fournisseurs engagés dans une démarche environnementale et suffisamment importants pour assurer l’approvisionnement de la cantine. Bruno Dewaere, venu du privé, a été embauché comme chef cuistot. En contact avec les fournisseurs, il s'est familiarisé avec l'utilisation de la farine de lentilles notamment. Des producteurs assurés de vendrePour les producteurs  une fois l’appel d’offres remporté, c'est l’assurance de voir une partie de la récolte vendue. Un débouché économique non négligeable, mais aussi l'opportunité de faire découvrir les produits qu'ils cultivent.  « Les enseignants sont invités à faire visiter nos producteurs, cela peut être une opportunité à l'éducation au goût, à inciter à une alimentation saine et surtout lier le champ à l'assiette, ou la fourche à la fourchette », sourit Denise Davoust. Pour éviter que ces nouvelles dispositions amènent une hausse des coûts pour les familles, l’intercommunalité est passée « de trois à cinq tranches du quotient familial, afin de lisser les coûts ». 

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