VIDEO. Les pêcheurs en Loire face au dérèglement climatique
par Ouest France
Vivre avec moins d’eau. En 2011, Yannick Perraud, pêcheur en Loire, a transmis l’entreprise familiale à son neveu Matthieu. Issus de la plus vieille famille française de pêcheurs en eau douce, les deux passionnés voient la Loire se transformer et la ressource diminuer.Depuis neuf générations, la Loire est leur gagne-pain, ce qui en fait la plus vieille famille française de pêcheurs en eau douce. Lorsque Yannick Perraud, 65 ans, a commencé la pêche en 1988, la Loire-Atlantique comptait 230 professionnels dont une majorité dans l’Estuaire. Aujourd’hui, une soixantaine tente de sauver la profession. « En France, nous sommes 350 contre 2 000 auparavant. On est si peu que c’est difficile de se faire entendre. » Pour que le métier coule dans les veines d’un pêcheur, il faut apprendre à lire la Loire. En 2011, il a donc transmis les gestes hérités de ses aïeux à Matthieu, son neveu âgé de 33 ans, installé à Mauges-sur-Loire.Comment vivre de la pêche ? Le trentenaire a grandi dans le village de la Meilleraie, à Varades (Loireauxence), en pays d’Ancenis. Il aime la Loire et la connaît par cœur. Au travers de mille détails, il sait deviner sa profondeur ou repérer ses grèves ou son ressac. « Quand j’ai commencé, on pêchait encore suffisamment de poissons migrateurs l’hiver pour assurer l’année. Mon oncle et mon grand-père me disaient que si j’arrivais à payer mes charges, ce serait déjà bien. » Mais, très vite, il doit trouver un équilibre économique pour pallier la répétition de saisons difficiles.
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24 novembre 2024 - leparisien