Ce samedi 23 mars, une soixantaine de militants d’Extinction rébellion, un mouvement international qui prônent la désobéissance civile pour défendre l’environnement, ont pénétré par effraction dans la raffinerie Total de Donges, afin de dénoncer la poursuite de l’extraction pétrolière.
Grimés et déguisés en clowns, des militants du mouvement écologiste, Extinction rébellion, ont investit, ce samedi 23 mars, à 11 h, la raffinerie Total de Donges au prétexte de fêter le centenaire de l’entreprise. A peine descendus du car qui les amenaient de Nantes, les activistes se sont introduits par effraction dans le site Seveso après en avoir sectionné deux portions de grillages, avec une facilité déconcertante.Dans une ambiance qu’ils voulaient festive, ils ont déployé une immense banderole sur une gigantesque cuve. Campés au pied de l’installation, Ils ont dénoncé en musique et chansons ce qu’ils appellent les « clowneries » du groupe pétrolier. « On peut se passer de Total »Pour leur porte-parole, Louise, le groupe pétrolier participe « depuis les années 1970 en toute connaissance de cause, de façon criminelle pour la planète, au réchauffement climatique et aux atteintes à l’environnement qui menacent la santé des citoyens et des citoyennes de ce pays mais aussi les populations déplacées, comme en Tanzanie où Total projette un immense pipe-line, Eacop ».Pour Extinction rébellion, « l’entreprise dit investir dans le renouvelable, mais continue de miser sur le pétrole alors qu’on peut se passer des énergies fossiles. On peut se passer de Total », soutient leur porte-parole qui défend le moyen d’action, « la désobéissance civile comme le seul possible pour faire entendre la voix de l’intérêt commun, celui d’un arrêt de l’extraction du pétrole et du gaz ».Au bout d’une demi-heure de protestation sous forme de charivari, les militants ont quitté le site, leur banderole repliée, aux cris de «Totalement irresponsable », les gendarmes, agents de sécurité et pompiers sur leurs talons.
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